La piraterie maritime très prégnantes dans le golfe de Guinée, fait partie des nombreux défis sécuritaires qui interpellent les pays ouest africains, à coté du terrorisme ou encore du narcotrafic.
Durant la rencontre de Cotonou, préparatoire au sommet des chefs de la Cedeao et de la communauté économique des Etats d’Afrique centrale (CEEAC) prévu à Yaoundé au Cameroun en mai 2013, trois documents ont été validés tout visant à garantir la sécurité maritime.
Selon le président de la Commission de la Cedao, Kadré Désiré Ouédraogo, ces textes serviront de base concrète pour « mener des opérations conjointes entre les deux communautés économiques régionales en vue de faire face aux activités illicites en mer le long des côtes du Sénégal à l’Angola ».
Toutefois, comme sur beaucoup de sujets, restera à résoudre la sempiternelle question du financement et de la réelle volonté des Etats de coopérer sur le terrain, sur un espace très vaste.
En février 2013, l’attaque aux larges des côtes ivoiriennes d’un pétrolier français « Le Gascogne », avec à son quinze membres de son personnel naviguant issus d’Afrique de l’ouest, avait défrayé la chronique. Des pays comme le Bénin et le Nigeria restent très touchés par le piratage maritime.
Dans un rapport publié en octobre 2012 et consulté par Ouestafnews, le Bureau Maritime Internationale (BMI) a recensé 34 attaques attribués à des « pirates » dans le Golfe de Guinée entre janvier et septembre 2012, dont 21 au Nigeria et 11 aux larges du Togo .