Seraient concernés par ce projet des pays d’Afrique de l’ouest et du Maghreb, selon le communiqué qui cite le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Burkina Faso, le Nigeria, la Libye, l’Algérie, le Maroc, le Tchad et la Tunisie.
Le président mauritanien s’est montré favorable à la proposition de son homologue nigérien, en affirmant que la lutte contre le terrorisme implique une concertation multilatérale.
« En ce qui concerne le terrorisme, nous pensons que c’est un problème qui ne problème qui ne peut être traité ni réglé par un seul Etat. (…) Nous devons continuer ensemble continuer à éradiquer ce phénomène, afin de lui substituer la sécurité et la stabilité », a-t-il dit dans des propos rapportés par la chaîne Télé Sahel, la télévision publique nigérienne.
« Nos pays sont dans une insécurité profonde. C’est pourquoi nous devons prendre toutes nos responsabilités, unir nos efforts et nos capacités, pour instaurer la stabilité et la sécurité dans nos pays. Cela demande l’engagement de tous les Etats », a par ailleurs affirmé Mouhamed Ould Abdel Aziz, lors d’une conférence de presse donnée conjointement avec son homologue nigérien et retransmise sur la même chaîne.
La Mauritanie et le Niger, comme les autres pays cités précédemment, abritent des bases de mouvements terroristes, à l’origine d’une insécurité et d’une instabilité croissante qui touchent la plupart des pays d’Afrique de l’Ouest.
Les plus célèbres de ces mouvements sont Al Qaida au Maghreb islamique (Aqmi), Ansar Dine et Boko Haram, qui sont surtout présents en Algérie, au Mali, au Niger et au Nigeria.
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