D’après M. Baglo, le projet « apporte des réponses précises à des questions profondes et récurrentes qui se sont posées au secteur des médias pendant les deux dernières décennies ».
Le projet de code la presse, qui entend mettre fin aux dérives constatées dans le secteur des médias, est en souffrance depuis 2009, les parlementaires, en désaccord particulièrement sur la disposition concernant la « dépénalisation » des délits de presse, refusent de procéder à son adoption.
Sous la houlette de la Fij et de la Faj, le Syndicat national des professionnels de l’information et de la communication (Synpics) a tenu ce vendredi 28 mars 2014, un atelier destiné à une relecture du projet.
Cité par le quotidien national « Le Soleil », le secrétaire général du Synpics, Ibrahima Khaliloula Ndiaye, a fait savoir qu’il n’est nullement question réécrire le texte, mais de s’entendre sur l’essentiel pour pouvoir mieux défendre le document.
« Les observations, critiques et commentaires des députés sur le projet de loi sont essentiellement relatifs à leur propre compréhension de la dépénalisation des délits de presse », a pour sa part fait remarquer Mohamed Garba, président de la Faj avant de poursuivre : « le projet dans son ensemble dispose d’assez de garantie par les professionnels eux-mêmes à organiser le secteur des médias, le statut du journaliste, la pratique du journalisme, mais surtout le fonctionnement adéquat du système d’autorégulation ».
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