Par Ouetstafnews
« C’est déjà un succès », ont affirmé quelques délégués qui estiment que le seul fait d’avoir pu tenir cette rencontre constitue une victoire pour les promoteurs de l’idée, surtout après les multiples avertissements et menaces de la part du pouvoir.
Un journaliste d’Ouestafnews a remarqué un important dispositif de sécurité assuré par les organisateurs eux-mêmes dans l’enceinte de l’hôtel où se tenaient la cérémonie de lancement..
Le 31 mai, à quelques heures du démarrage prévu des assises, la télévision sénégalaise (RTS, publique) a diffusé un message du chef de l’Etat sénégalais Abdoulaye Wade, qui a réitéré son opposition aux Assises et averti ceux qui pourraient éventuellement y participer.
A « tous ceux qui sont avec moi, mes militants, mes amis, mes partenaires politiques, les syndicats qui me soutiennent, les associations, les chefs religieux (…), je leur demande de ne pas y aller et de n’y envoyer personne parce qu’ils (les organisateurs) ont dit clairement que c’est pour me renverser », a notamment déclaré le président Wade à la veille du coup d’envoi des Assises.
Pour le pouvoir en place à Dakar, ces Assises ne sont qu’une manière voilée de déstabiliser le gouvernement, ce que réfutent de manière vigoureuse les organisateurs.
Avant le président, ses fidèles à l’image du ministre Farba Senghor, avaient aussi brandi des menaces contre les éventuels participants.
A la suite de ces menaces le Conseil National du Patronat (CNP), dirigé par Baïdy Agne et qui faisait partie des 74 organisations ayant endossé et décidé de porter le projet avait décidé de se retirer de l’organisation.
En dépit de toutes ces menaces, les Assises ont pu démarrer et lors de la cérémonie d’ouverture, Amadou Makhtar Mbow, ancien directeur général de l’Unesco, désigné Coordonnateur, a réitéré son appel au Chef de l’Etat pour que son gouvernement y participe, selon un reporter de la radio privée dakaroise RFM présent dans la salle des travaux.
A l’origine, les Assises Nationales étaient une idée de l’opposition dite « significative », qui avait boycotté les élections législatives de juin 2007. Durant le long processus de préparation qui s’est étalé sur plusieurs mois, les organisations de la société civile ainsi que d’autres segments de la société se sont approprié l’initiative. Ainsi un Comité composé de personnalités « neutres » a été désigné pour conduire les travaux qui devraient durer entre 3 et 6 mois.
A présent la société civile souhaite demander à l’opposition d’accepter de « se mettre » en retrait, et de laisser les personnalités apolitiques porter la parole des Assises et en défendre la cause dans les débats publics afin qu’elles n’aient aucune coloration politique aux yeux de l’opinion, a confié à Ouestafnews sous couvert de l’anonymat un responsable de la société civile dont l’organisation est partie prenante de la rencontre.
Un journaliste d’Ouestafnews a remarqué un important dispositif de sécurité assuré par les organisateurs eux-mêmes dans l’enceinte de l’hôtel où se tenaient la cérémonie de lancement..
Le 31 mai, à quelques heures du démarrage prévu des assises, la télévision sénégalaise (RTS, publique) a diffusé un message du chef de l’Etat sénégalais Abdoulaye Wade, qui a réitéré son opposition aux Assises et averti ceux qui pourraient éventuellement y participer.
A « tous ceux qui sont avec moi, mes militants, mes amis, mes partenaires politiques, les syndicats qui me soutiennent, les associations, les chefs religieux (…), je leur demande de ne pas y aller et de n’y envoyer personne parce qu’ils (les organisateurs) ont dit clairement que c’est pour me renverser », a notamment déclaré le président Wade à la veille du coup d’envoi des Assises.
Pour le pouvoir en place à Dakar, ces Assises ne sont qu’une manière voilée de déstabiliser le gouvernement, ce que réfutent de manière vigoureuse les organisateurs.
Avant le président, ses fidèles à l’image du ministre Farba Senghor, avaient aussi brandi des menaces contre les éventuels participants.
A la suite de ces menaces le Conseil National du Patronat (CNP), dirigé par Baïdy Agne et qui faisait partie des 74 organisations ayant endossé et décidé de porter le projet avait décidé de se retirer de l’organisation.
En dépit de toutes ces menaces, les Assises ont pu démarrer et lors de la cérémonie d’ouverture, Amadou Makhtar Mbow, ancien directeur général de l’Unesco, désigné Coordonnateur, a réitéré son appel au Chef de l’Etat pour que son gouvernement y participe, selon un reporter de la radio privée dakaroise RFM présent dans la salle des travaux.
A l’origine, les Assises Nationales étaient une idée de l’opposition dite « significative », qui avait boycotté les élections législatives de juin 2007. Durant le long processus de préparation qui s’est étalé sur plusieurs mois, les organisations de la société civile ainsi que d’autres segments de la société se sont approprié l’initiative. Ainsi un Comité composé de personnalités « neutres » a été désigné pour conduire les travaux qui devraient durer entre 3 et 6 mois.
A présent la société civile souhaite demander à l’opposition d’accepter de « se mettre » en retrait, et de laisser les personnalités apolitiques porter la parole des Assises et en défendre la cause dans les débats publics afin qu’elles n’aient aucune coloration politique aux yeux de l’opinion, a confié à Ouestafnews sous couvert de l’anonymat un responsable de la société civile dont l’organisation est partie prenante de la rencontre.
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