Par : Ouestafnews
Avant même son annonce officielle, les conditions d’attribution de cette troisième licence, avaient fait l’objet de vives dénonciations, une entreprise dénommée Wireless ayant publiquement protesté contre des "magouilles" après avoir été écarté du marché, selon son directeur général Cheikh Tidiane Faye. Wireless, largement relayé par la presse sénégalaise a même menacé de saisir le Conseil d’Etat pour "manque de transparence".
"Sudatel a mis sur la table 200 millions de dollars (environ 100 milliards de francs Cfa) contre 152 millions de dollars et 105 de la même monnaie proposés respectivement par Bintel et Celtel, deux autres soumissionnaires dont les dossiers ont été examinés par la commission Ad hoc mise en place par l’ARTP", écrit l’Agence de Presse Sénégalaise (APS, officielle) citant Daniel Seck, directeur général de l’ARTP.
Selon l’APS, consultée par Ouestafnews, Sudatel "privatisée en 1994" est détenue à 21% par l’Etat soudanais.
Les autres actionnaires dont les noms ont été rendus publics sont essentiellement des sociétés arabes, et plus précisément des compagnies des pays du golfe. Il s’agit de Etisalat, opérateur télécoms des Emirats Arabes Unis avec 4,6%, Talai Alkhoury, investisseur émirati avec 4%, Q-Tel, opérateur télécoms du Qatar à 3,5% et The arab company à 3,2%, selon la même source.
Depuis le début de l’annonce de la procédure pour l’attribution de cette licence, l’ARTP fait l’objets de vives critiques, son communiqué annonçant qu’une offre a été lancée n’ayant été rendu public qu’au lendemain de la révélation par un site internet sénégalais de tractations en cours pour l’attribution de la troisième licence de téléphonie du pays sans aucun appel d’offres. L’agence de régulation avait rejeté ses accusations, sans trop convaincre.
Le nouvel arrivant Sudatel, dont 15 des actions sur le marché sénégalais sera réservé à de Sénégalais selon l’ARTP, retrouve sur le marché sénégalais la Sonatel, ancienne société publique (privatisée) et la Sentel. La Sonatel commercialise ses produits sous le label "Orange" de France Télécoms, actionnaire principal, et la Sentel uniquement présente sur le secteur de la téléphonie mobile vend ses produits sous la marque Tigo.
Avec l’attribution de cette licence "globale", c’est le monopole de la Sonatel sur de nombreux services, et notamment sur les lignes fixes et sur l’international, qui prend fin.
"Sudatel a mis sur la table 200 millions de dollars (environ 100 milliards de francs Cfa) contre 152 millions de dollars et 105 de la même monnaie proposés respectivement par Bintel et Celtel, deux autres soumissionnaires dont les dossiers ont été examinés par la commission Ad hoc mise en place par l’ARTP", écrit l’Agence de Presse Sénégalaise (APS, officielle) citant Daniel Seck, directeur général de l’ARTP.
Selon l’APS, consultée par Ouestafnews, Sudatel "privatisée en 1994" est détenue à 21% par l’Etat soudanais.
Les autres actionnaires dont les noms ont été rendus publics sont essentiellement des sociétés arabes, et plus précisément des compagnies des pays du golfe. Il s’agit de Etisalat, opérateur télécoms des Emirats Arabes Unis avec 4,6%, Talai Alkhoury, investisseur émirati avec 4%, Q-Tel, opérateur télécoms du Qatar à 3,5% et The arab company à 3,2%, selon la même source.
Depuis le début de l’annonce de la procédure pour l’attribution de cette licence, l’ARTP fait l’objets de vives critiques, son communiqué annonçant qu’une offre a été lancée n’ayant été rendu public qu’au lendemain de la révélation par un site internet sénégalais de tractations en cours pour l’attribution de la troisième licence de téléphonie du pays sans aucun appel d’offres. L’agence de régulation avait rejeté ses accusations, sans trop convaincre.
Le nouvel arrivant Sudatel, dont 15 des actions sur le marché sénégalais sera réservé à de Sénégalais selon l’ARTP, retrouve sur le marché sénégalais la Sonatel, ancienne société publique (privatisée) et la Sentel. La Sonatel commercialise ses produits sous le label "Orange" de France Télécoms, actionnaire principal, et la Sentel uniquement présente sur le secteur de la téléphonie mobile vend ses produits sous la marque Tigo.
Avec l’attribution de cette licence "globale", c’est le monopole de la Sonatel sur de nombreux services, et notamment sur les lignes fixes et sur l’international, qui prend fin.
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