Le gouvernement « a décidé d’une mesure de suspension temporaire de tous les salaires des onze mille (11.000) agents qui n’ont pas été recensés, en attendant que les concernés se manifestent pour régulariser leur situation, le cas échéant », rapporte le communiqué du dernier conseil des ministres tenu le 12 décembre 2013.
Si les concernés ne prennent pas le soin d’être en règle avec le ministère de la Fonction publique et du Travail, « les procédures de [leur] radiation définitive qui s’imposent seront enclenchées », averti le gouvernement.
Ces agents sous la menace constituent au moins 9,03% de l’effectif globale de la fonction publique sénégalaises qui compte selon une source ministérielle 121.754 agents.
Les autorités sénégalaises ont conduit en 2012 un « audit physique et biométrique des agents de l’Etat », après que des recrutements de complaisance dans la Fonction publique ont été signalés.
Par cet audit, le régime actuel – au pouvoir depuis avril 2012 – avait constaté 2.378 « contentieux » concernant autant de salariés, qui avaient été recrutés par le précédent gouvernement dans des conditions jugées irrégulières.
Si les concernés ne prennent pas le soin d’être en règle avec le ministère de la Fonction publique et du Travail, « les procédures de [leur] radiation définitive qui s’imposent seront enclenchées », averti le gouvernement.
Ces agents sous la menace constituent au moins 9,03% de l’effectif globale de la fonction publique sénégalaises qui compte selon une source ministérielle 121.754 agents.
Les autorités sénégalaises ont conduit en 2012 un « audit physique et biométrique des agents de l’Etat », après que des recrutements de complaisance dans la Fonction publique ont été signalés.
Par cet audit, le régime actuel – au pouvoir depuis avril 2012 – avait constaté 2.378 « contentieux » concernant autant de salariés, qui avaient été recrutés par le précédent gouvernement dans des conditions jugées irrégulières.
« Pour ces contentieux confirmés, non seulement nous allons demander la suspension des salaires, mais il faut engager des procédures pour faire des ordres de recettes et recouvrer les salaires indus » des salariés concernés, avait déclaré en juillet le ministre de la Fonction publique et du travail.
Les recrutements de complaisance d’agents de l’Etat, une pratique courante au Sénégal, avait atteint une ampleur alarmante entre 2000 et 2012, sous le régime d’Abdoulaye Wade, battu à l’élection présidentielle de février-mars 2012.
Voulez-vous réagir à cet article ou nous signaler une erreur ? Envoyez-nous un message à info(at)ouestaf.com.