La politique de décentralisation actuelle au Sénégal souffre de plusieurs manquements notamment le déficit d’implication des populations dans la gouvernance locale, indique une étude rendue publique, le 19 février 2020 à Dakar.
L’étude intitulée : « perception des citoyens sur la mise en œuvre de la première phase de la réforme portant acte 3 de la décentralisation» de l’Initiative de l’association sénégalaise d’appui à la décentralisation et aux initiatives citoyennes (Asadic-TaaTaan) et de la fondation Konrad Adenauer Stiftung (Kas), se veut une «contribution» au renforcement de la gouvernance locale. L’étude qui a eu comme cadre les régions de Kaolack, Kolda et Saint-Louis montre beaucoup d’insuffisances en termes de satisfaction citoyennes par rapport aux services offerts notamment dans les neuf domaines transférés.
Pour ce qui est de la Santé, l’étude relate entre autres un déficit en infrastructures et équipements, une faible prise en charge des jeunes, une faible dotation en médicaments des centres de santé. En ce qui concerne l’éducation, l’étude souligne, le déficit de personnel éducatif, la vétusté des bâtiments. L’étude qui relaie la perception citoyenne fait aussi état de plusieurs manquements dans des domaines comme l’habitat, le foncier, l’hydraulique, le sport et les loisirs.
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