Ouestafnews – Une importante vague de poussière a envahi, le 18 décembre 2024, la capitale sénégalaise. La situation est pareille dans certaines villes de l’intérieur du pays. La veille, l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (Anacim) avait alerté sur la présence possible d’une vague de poussière.
À Dakar, le ciel, habituellement bleu, est voilé par un immense brouillard de poussière, donnant une apparence jaunâtre à l’atmosphère. Partout dans la capitale, la visibilité est réduite.
En ville, les masques, qui avaient connu un grand succès durant la pandémie de Covid-19 ont refait surface, sans toutefois se généraliser.
Le 17 décembre 2024, l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (Anacim) avait alerté sur cette vague de poussière, accompagnée d’une baisse significative des températures, et qui pourrait s’étendre jusqu’au 23 décembre 2024.
Dans un communiqué parvenu à Ouestaf News, l’Anacim indique que cette vague de poussière sera ressentie plus particulièrement dans une dizaine de localités situées au Nord et au Centre, notamment à Saint-Louis, Podor, Matam (nord) ; à Linguère, Louga, Kaolack (centre), Thiès, Dakar, Diourbel (ouest et centre). Selon l’Aanacim, dans ces zones, « les concentrations seront plus élevées et par conséquent les visibilités seront réduites ».
L’Agence note, par contre, que dans le Sud du pays (Kolda, Ziguinchor, Sédhiou), les effets de la poussière seront « moins marqués », mais pourraient se faire sentir de manière intermittente. Dans cette zone, ce phénomène commencera à s’atténuer progressivement à partir du samedi 21 décembre, fait savoir l’agence.
L’agence météorologique signale que cette vague de poussière devrait s’intensifier sur l’ensemble du territoire à partir du 19 décembre 2024.
En février 2024, le Sénégal avait également connu la présence d’une « couche de poussière dense » sur l’ensemble du territoire sénégalais. L’Anacim avait expliqué dans son bulletin en date du 19 février 2024, que cette condition météorologique était « le résultat d’un phénomène atmosphérique particulier » pouvant impacter « la qualité de l’air ».
Selon l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie, pendant cette vague de poussière, la qualité de l’air va « s’aggraver et atteindre le stade extrême ». Face à cette situation, il a été recommandé aux populations, notamment ceux des régions du Nord et du Centre, de prendre des précautions, particulièrement les personnes vulnérables, souffrant de problèmes respiratoires ou cardiaques.
ON/ts
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