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Série d’assassinats politiques en Guinée-Bissau : la Cedeao demande une enquête

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Last Updated on 14/04/2018 by Ouestafnews

Ouestafnews – Le président de la Commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) Mohamed Ibn Chambas a demandé l’ouverture d’une enquête sur les assassinats politiques en Guinée Bissau, suite à la dernière de ces tueries ayant ôté la vie à l’homme politique Baciro Dabo le 4 juin 2009.

Lire aussi : Guinée-Bissau : Mohamed Ibn Chambas prône la poursuite de la réforme du système sécuritaire

Ministre de l’Administration territoriale et candidat à la présidentielle, M. Dabo était un membre influent du Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC, majoritaire) et un des 13 candidats à l’élection présidentielle prévue le 28 juin 2009.

M. Dabo, a été tué le même jour qu’un ancien ministre de la défense, Helder Proença.

Ce double meurtre survient trois mois après la mort de l’ex-président Joao Bernardo Vieira, lui-même assassiné le 2 mars 2009 quelques heures après un attentant mortel contre le chef d’Etat-major de l’armée Tagme Na-wai.

Selon un communiqué transmis à Ouestafnews, le responsable de la Cedeao, se dit « attristé » par ces événements qu’il décrit comme «un acte répréhensible qui sape la démocratie, la paix et la stabilité en Guinée Bissau ».

Il s’agit d’un acte qui fragilise « davantage la situation politique en Guinée Bissau », et ce d’autant plus que le pays se préparait à aller à une élection présidentielle.
Ce scrutin visait justement à trouver un successeur au président Vieira, après son assassinat.

La Guinée Bissau est depuis juin 1998 soumise à une série d’actes de violence politico-militaires et de coups d’Etat, qui ont paralysé pendant toute la décennie écoulée la vie de cette nation qui compte moins d’un million et demi d’habitants.

Après l’assassinat du chef de l’Etat et de son chef d’Etat-major mars en dernier, les autorités chargées de mener l’enquête avaient évoqué des difficultés financières pour expliquer pour quoi celle-ci tardait à aboutir et à mener à des actions judiciaires.

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