A cet effet, une commission nationale sera chargée « de contrôler et d’autoriser le transfert, la manufacture, la vente et l’utilisation des armes légères à travers le pays », a-t-il ajouté, cité par plusieurs médias locaux.
Le gouvernement procédera, selon le ministre, à la destruction d’une cache de 6.000 armes et munitions collectées en 2004 par les Nations-Unies. A la fin de la guerre civile qui a duré de 1991 à 2002, les autorités avaient procédé à l’interdiction des armes légères à travers tout le territoire sierra léonais. Ce conflit qui avait pour but le contrôle des zones diamantifères a causé la mort de plus 100.000 personnes.
Au sein de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao), la prolifération des armes légères est vue comme un danger pour la stabilité des pays membres. Elle fait l’objet d’une convention qui interdit tout transfert d’armes légères et de petits calibres à des acteurs non étatiques. Ce texte adopté en 2006 et entré en vigueur en septembre 2009, a été ratifié par neuf Etats membres dont le Bénin, le Burkina Faso, le Libéria, le Mali, le Nigeria, le Niger, le Sénégal, la Sierra-Leone et le Togo.
Vous voulez réagir à cet article ou nous signaler une erreur, envoyez nous un mail à info[@]ouestaf.com