« L’adoption de cette loi constitue une arme contre la corruption et les cas graves de violations des droits humains qui ont été au cœur de nos onze années de guerre civile », a indiqué Emmanuel Abdulai Saffa, leader de la Coalition, cité par la même source.
Cette loi dans ses dispositions donne, en effet, au citoyen le droit d’accès aux informations détenues par les institutions publiques y comprises celles inaccessibles par le passé et les dossiers dits « sensibles » comme les contrats signés par le gouvernement avec les multinationales.
Pour Corinne Dufka, chargée de recherche pour l’Afrique de l’ouest à HRW le gouvernement doit faire acte de transparence en faisant adopter cette loi qu’elle juge salutaire pour le bien-être des Sierra-leonais et le règne de l’Etat de droit.
Face à l’impatience des défenseurs du projet et de la presse, le ministre de l’Information et de la communication avait indiqué à la mi- mars, que le gouvernement va faire un travail de lobbying afin que les parlementaires passent au vote avant la fin de leur mandat en septembre 2012, selon un article publié sur le site du Awareness Times.
Face à ce retard, le parlement et l’exécutif se renvoient mutuellement la faute, chacun accusant l’autre de bloquer le vote de la loi.
La loi sur la liberté d’information une des recommandations de la Commission vérité et réconciliation, créée en 1999 et dont les travaux ont pris fin en 2004.
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