« Je ferai en sorte que les fruits de la croissance et de la prospérité soit équitablement distribués dans chaque district et dans chaque région », a-t-il promis en ce soir du vendredi 23 novembre 2012 mettant en exergue deux préalables : « continuer à attirer l’investissement et lutter contre la corruption ».
Dix ans après la guerre civile, qui a fait 120.000 morts entre 1991 et 2002, sa réélection était considérée comme cruciale par beaucoup d’observateurs pour la poursuite de la relance économique, les acquis de la lutte contre la corruption et la consolidation de la paix.
« Cette victoire éclatante est le fruit de vos grandes réalisations notamment dans le domaine de la consolidation de la paix et de la démocratie, du développement des infrastructures et de la bonne gouvernance », a estimé le président de la Commission de la Communauté économique des états de l’Afrique de l’ouest (Cedeao), Kadré Ouedraogo, dans un texte adressé au président réélu et transmis à Ouestafnews.
Le premier mandat de Koroma au pouvoir qui inaugure la période post-conflit a été marquée par cinq années de fortes croissance économique soutenue par d’importants investissements dans le secteur minier.
La Banque africaine de développement (Bad)annonce pour 2012 et 2013 un taux de croissance du Produit intérieur brut (hors industries extractives) de 6,5 % contre 5 % en 2012.
Cependant ces progrès économiques soutenus largement par le secteur des mines, s’accompagnent d’indicateurs sociaux parmi les plus bas de la planète. D’où les défis qui attendent le président Koroma.
A titre d’exemple, le taux de chômage des jeunes atteint 60 %, un des plus forts en Afrique de l’ouest, tandis que la mortalité infantile et maternelle atteignent respectivement 114 morts sur 1000 naissances et 970 sur 100 000, soit les taux les plus élevés au monde, selon les chiffres de la Bad.
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