PAR OUESTAFNEWS
Les chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine (U.A), qui doivent tenir leur dixième sommet du 31 janvier au 02 février prochain à Addis Abeba, vont se pencher sur la "l’industrialisation" du continent et procéder à l’élection des principaux dirigeants de la commission de l’U.A dont le président , a appris Ouestafnews de source officielle.
Divers autres points sont inscrits à l’ordre du jour, selon un communiqué de l’UA parvenu à Ouestafnews, mais la question de l’élection risque de dominer les débats, à côté du thème officiellement retenu pour ce dixième sommet.
"l’industiralisation de l’Afrique".
Sur cette dernière question, "l’industiralisation de l’Afrique", les analystes africains s’interrogent à la veille du sommet sur ce que peuvent encore dire les chefs d’Etat qui n’ait été déjà dit durant ces deux dernières décennies, sans véritablement réussir le pari de l’industrialisation.
En dépit de la célébration le 20 novembre de chaque année de la « journée de l’industrialisation de l’Afrique », 34 parmi les 48 PMA (les pays les moins avancés, que comptent le monde se trouvent en Afrique, soit beaucoup plus que la moitié des Etats
« Au cours de la période 1980-89, la valeur ajoutée industrielle s’est accrue de 1,0 pour cent en moyenne. Dans la décennie suivante, 1990-1999, elle s’est accrue de 1,7 pour cent, mais elle a atteint un taux de croissance annuelle impressionnant de 4,5 pour cent sur la période 2000-04.africains », soulignaient une une déclaration conjointe rendue publique à l’occasion de la célébration d’une de ces journées.
La déclration était signée par Alpha Oumar Konaré, président de la Commission de l’U.A, Abdulie Janeh, secrétaire exécutif de la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique et Kandeh.K. Yumkella, directeur général de l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel
Toutefois ces chiffres occultent un fait important : hormis quelques pays du Maghreb et le géant sud africain, rares sont les pays africains dont l’industrie reflète la réalité de cette croissance industrielle positive.
L’autre point important à l’ordre du jour des chefs d’Etats sera la nomination d’un successeur à M. Konaré, qui ne souhaite pas se représenter, en raison justement de l’incapacité des chefs d’Etats africains à respecter leurs engagements internationaux et à sortir l’Afrique de l’ornière.
Jusqu’au mois dernier, six candidats étaient en lice et en dépit de quelques tractations au niveau diplomatique, aucun de ces candidats n’avait encore annoncé son intention de se retirer de la course.
Parmi les candidats figure le Sierra-léonais Abdulai Osman Conteh, qui a derrière lui une riche carrière de haut cadre tant dans son pays qu’à l’étranger.
Egalement en lice deux dames: Antoinette Batumbwira, ancienne journaliste et actuelle ministre des Relations extérieures du Burundi, en poste depuis 2005 et Inonge Mikusita Lewanika, actuelle ambassadeur de la Zambie aux Etats Unis.
Le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères du Gabon depuis 1999, Jean Ping, est aussi candidat à la succession de Konaré.
De son côté le Swaziland présente la candidature de Barnabas Sibusiso-Dlamini, ancien premier ministre (de 1996 à 2003) qui siège actuellement au Conseil consultatif du petit Royaume d’Afrique australe.
Enfin Cassam Uteem, ancien président de Maurice, où il fut le chef d’Etat resté le plus longtemps au pouvoir, et où il jouit d’une très grande popularité. Il avait démissionné de son poste de chef d’Etat en février 2002, quelques mois avant l’expiration de son mandat.
Divers autres points sont inscrits à l’ordre du jour, selon un communiqué de l’UA parvenu à Ouestafnews, mais la question de l’élection risque de dominer les débats, à côté du thème officiellement retenu pour ce dixième sommet.
"l’industiralisation de l’Afrique".
Sur cette dernière question, "l’industiralisation de l’Afrique", les analystes africains s’interrogent à la veille du sommet sur ce que peuvent encore dire les chefs d’Etat qui n’ait été déjà dit durant ces deux dernières décennies, sans véritablement réussir le pari de l’industrialisation.
En dépit de la célébration le 20 novembre de chaque année de la « journée de l’industrialisation de l’Afrique », 34 parmi les 48 PMA (les pays les moins avancés, que comptent le monde se trouvent en Afrique, soit beaucoup plus que la moitié des Etats
« Au cours de la période 1980-89, la valeur ajoutée industrielle s’est accrue de 1,0 pour cent en moyenne. Dans la décennie suivante, 1990-1999, elle s’est accrue de 1,7 pour cent, mais elle a atteint un taux de croissance annuelle impressionnant de 4,5 pour cent sur la période 2000-04.africains », soulignaient une une déclaration conjointe rendue publique à l’occasion de la célébration d’une de ces journées.
La déclration était signée par Alpha Oumar Konaré, président de la Commission de l’U.A, Abdulie Janeh, secrétaire exécutif de la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique et Kandeh.K. Yumkella, directeur général de l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel
Toutefois ces chiffres occultent un fait important : hormis quelques pays du Maghreb et le géant sud africain, rares sont les pays africains dont l’industrie reflète la réalité de cette croissance industrielle positive.
L’autre point important à l’ordre du jour des chefs d’Etats sera la nomination d’un successeur à M. Konaré, qui ne souhaite pas se représenter, en raison justement de l’incapacité des chefs d’Etats africains à respecter leurs engagements internationaux et à sortir l’Afrique de l’ornière.
Jusqu’au mois dernier, six candidats étaient en lice et en dépit de quelques tractations au niveau diplomatique, aucun de ces candidats n’avait encore annoncé son intention de se retirer de la course.
Parmi les candidats figure le Sierra-léonais Abdulai Osman Conteh, qui a derrière lui une riche carrière de haut cadre tant dans son pays qu’à l’étranger.
Egalement en lice deux dames: Antoinette Batumbwira, ancienne journaliste et actuelle ministre des Relations extérieures du Burundi, en poste depuis 2005 et Inonge Mikusita Lewanika, actuelle ambassadeur de la Zambie aux Etats Unis.
Le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères du Gabon depuis 1999, Jean Ping, est aussi candidat à la succession de Konaré.
De son côté le Swaziland présente la candidature de Barnabas Sibusiso-Dlamini, ancien premier ministre (de 1996 à 2003) qui siège actuellement au Conseil consultatif du petit Royaume d’Afrique australe.
Enfin Cassam Uteem, ancien président de Maurice, où il fut le chef d’Etat resté le plus longtemps au pouvoir, et où il jouit d’une très grande popularité. Il avait démissionné de son poste de chef d’Etat en février 2002, quelques mois avant l’expiration de son mandat.
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