Par Ouestafnews
Outre un fort déploiement de forces de sécurité très visibles depuis quelques jours dans les principaux axes de la capitale sénégalaise, plusieurs autres mesures ont été prises, qui poussent les Sénégalais à s’interroger sur le pourquoi de cette fébrilité qui frise la paranoïa.
Plusieurs observateurs ont fait le constat de cette fébrilité à quelques jours du sommet.
Ainsi le ministère sénégalais de l’intérieur a interdit le port d’armes hors « des domiciles et des lieux de travail » durant toute la période allant du 1er au 20 mars, selon l’Agence de presse sénégalaise (APS, officielle) qui cite un arrêté de ce département.
« Durant cette période aucune arme, quelle que soit sa catégorie ou sa nature, ne pourra être transportée hors des domiciles ou lieux de travail’’, précise l’APS qui souligne que la mesure est « applicable aux nationaux ainsi qu’aux étrangers ayant leur résidence habituelle au Sénégal et titulaires du permis de port d’armes ».
De leur côté, les autorités administratives dakaroises ont pris une batterie de mesures visant à sécuriser les alentours des lieux de la conférence, certains axes routiers ainsi que la zone de l’aéroport, en prélude au sommet pour lequel environ 5000 délégués en provenance de plus d’une cinquantaine de pays sont attendus, en même temps que plus d’une trentaine de chefs d’Etat et de gouvernement, selon les autorités sénégalaises.
A Dakar, « le préfet Ibrahima Sakho a sorti des arrêtés exigeant la fermeture des stations-services, des chantiers en construction et des dépôts d’hydrocarbures se situant sur la zone allant de l’aéroport au Plateau (centre-ville » , écrivait le journal privé Le Quotidien dans on édition du 1er mars avant de déplorer que le sommet « causera encore des désagréments à la population dakaroise ».
Certaines de ces mesures sont valables du 1er au 16 mars, d’autres le seront pour une période plus réduite mais n’en demeure pas moins fort controversées.
Par ailleurs, les journalistes désireux de couvrir la manifestation ont été obligés de se faire prendre leurs empreintes digitales, suscitant des grincements de dents dans les milieux de la presse.
« Avec ce tout-sécuritaire », écrivait samedi le journal privé sénégalais Sud quotidien, « nous sommes en droit de nous demander qu’est ce qui explique toute cette agitation, à la limite inutile » en déplorant la « torture (sic) de l’enquête de moralité» à laquelle sont soumises les journalistes.
Vendredi 28 février, alors qu’on était à quelques heures de la clôture des demandes d’accréditation pour la presse, le refus d’une journaliste de se faire prendre les empreintes digitales a failli créer un incident avec les agents en charge des procédures d’accréditation.
« Les journalistes devront être accrédités et respecter les rigueurs sécuritaires », a affirmé Mamadou Oumar Ndiaye, responsable de la commission médias cité par l’Agence Xinhua (Agence chinoise).
Suite à l’annulation en janvier dernier du rallye-raid « Le Dakar » – officiellement pour des craintes liées à des menaces terroristes en Mauritanie, pays voisin du Sénégal – des rumeurs avaient couru faisant état d’un possible report ou d’une éventuelle annulation du sommet de Dakar.
Ces informations avaient été très vite vigoureusement démenties par les autorités sénégalaises qui les avaient jugées infondées.
Depuis les organisateurs s’évertuent à rassurer leurs compatriotes et leurs hôtes pour un somment lors duquel ils ont pris le pari de battre un « record » de participation.
« Il n’y a que les Sénégalais qui voient des problèmes dans l’organisation du sommet », a notamment déclaré le ministre sénégalais des Affaires étrangères Cheikh Tidiane Gadio dont les propos ont été largement relayés dans la presse locale.
Plusieurs observateurs ont fait le constat de cette fébrilité à quelques jours du sommet.
Ainsi le ministère sénégalais de l’intérieur a interdit le port d’armes hors « des domiciles et des lieux de travail » durant toute la période allant du 1er au 20 mars, selon l’Agence de presse sénégalaise (APS, officielle) qui cite un arrêté de ce département.
« Durant cette période aucune arme, quelle que soit sa catégorie ou sa nature, ne pourra être transportée hors des domiciles ou lieux de travail’’, précise l’APS qui souligne que la mesure est « applicable aux nationaux ainsi qu’aux étrangers ayant leur résidence habituelle au Sénégal et titulaires du permis de port d’armes ».
De leur côté, les autorités administratives dakaroises ont pris une batterie de mesures visant à sécuriser les alentours des lieux de la conférence, certains axes routiers ainsi que la zone de l’aéroport, en prélude au sommet pour lequel environ 5000 délégués en provenance de plus d’une cinquantaine de pays sont attendus, en même temps que plus d’une trentaine de chefs d’Etat et de gouvernement, selon les autorités sénégalaises.
A Dakar, « le préfet Ibrahima Sakho a sorti des arrêtés exigeant la fermeture des stations-services, des chantiers en construction et des dépôts d’hydrocarbures se situant sur la zone allant de l’aéroport au Plateau (centre-ville » , écrivait le journal privé Le Quotidien dans on édition du 1er mars avant de déplorer que le sommet « causera encore des désagréments à la population dakaroise ».
Certaines de ces mesures sont valables du 1er au 16 mars, d’autres le seront pour une période plus réduite mais n’en demeure pas moins fort controversées.
Par ailleurs, les journalistes désireux de couvrir la manifestation ont été obligés de se faire prendre leurs empreintes digitales, suscitant des grincements de dents dans les milieux de la presse.
« Avec ce tout-sécuritaire », écrivait samedi le journal privé sénégalais Sud quotidien, « nous sommes en droit de nous demander qu’est ce qui explique toute cette agitation, à la limite inutile » en déplorant la « torture (sic) de l’enquête de moralité» à laquelle sont soumises les journalistes.
Vendredi 28 février, alors qu’on était à quelques heures de la clôture des demandes d’accréditation pour la presse, le refus d’une journaliste de se faire prendre les empreintes digitales a failli créer un incident avec les agents en charge des procédures d’accréditation.
« Les journalistes devront être accrédités et respecter les rigueurs sécuritaires », a affirmé Mamadou Oumar Ndiaye, responsable de la commission médias cité par l’Agence Xinhua (Agence chinoise).
Suite à l’annulation en janvier dernier du rallye-raid « Le Dakar » – officiellement pour des craintes liées à des menaces terroristes en Mauritanie, pays voisin du Sénégal – des rumeurs avaient couru faisant état d’un possible report ou d’une éventuelle annulation du sommet de Dakar.
Ces informations avaient été très vite vigoureusement démenties par les autorités sénégalaises qui les avaient jugées infondées.
Depuis les organisateurs s’évertuent à rassurer leurs compatriotes et leurs hôtes pour un somment lors duquel ils ont pris le pari de battre un « record » de participation.
« Il n’y a que les Sénégalais qui voient des problèmes dans l’organisation du sommet », a notamment déclaré le ministre sénégalais des Affaires étrangères Cheikh Tidiane Gadio dont les propos ont été largement relayés dans la presse locale.
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