Par Ouestafnews
Le lundi 14 juillet, le procureur de la CPI Luis Moreno Ocampo a déposé une demande pour que la CPI délivre un mandat d’arrêt international contre le président soudanais qu’il accuse de génocide, de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité.
« Je souhaite l’application de l’article 16 du Statut de la CPI qui permet un sursis à enquêter ou à poursuivre pendant une durée d’un an », a défendu le président sénégalais dans une déclaration dont copie a été transmise à Ouestafnews.
Le président sénégalais promet que lui-même, en coopération avec la Commission de l’Union africaine, profitera de cette suspension « pour faire le nécessaire auprès du président Béchir pour que toutes les mesures soient prises pour une juste et durable solution à cette crise».
« Si les poursuites contre le président Béchir sont maintenues, la situation au Darfour pourrait connaître une aggravation et un chaos indescriptible», poursuit le président sénégalais reprenant une idée déjà avancé par l’Union africaine dès l’annonce de la procédure de la CPI contre le chef de l’Etat soudanais.
Ailleurs en Afrique plusieurs autres voix se sont aussi élevées pour dénoncer la décision de la CPI, la jugeant inopportune dans le contexte actuel, alors que d’autre soulignent la partialité de la CPI qui semblent s’acharner sur les leaders africains.
La crise au Darfour qui oppose des groupes « rebelles » au gouvernement de Khartoum, dure depuis plusieurs années. Le conflit a causé la mort de plus de 200.000 personnes, selon des organisations humanitaires occidentales (10.000 morts selon Khartoum) et entraîné le déplacement d’environ 3 millions de personnes.
Le conflit est aussi très lié à celui qui oppose le Soudan à son voisin Tchadien, en raison de la nature des liens entre les communautés vivant dans la zone frontalière entre les deux Etats. Depuis, Khartoum et Ndjamena s’accusent mutuellement de financer et d’armer des rébellions contre l’un et l’autre pays.
Une situation qui a récemment conduit à une suspension des relations entre les deux Etats, en dépit de plusieurs "accords de paix" dont le dernier en date a été signé à Dakar en mars 2008, avec la médiation du président Wade en marge du sommet de l’Organisation de la Conférence islamique..
« Je souhaite l’application de l’article 16 du Statut de la CPI qui permet un sursis à enquêter ou à poursuivre pendant une durée d’un an », a défendu le président sénégalais dans une déclaration dont copie a été transmise à Ouestafnews.
Le président sénégalais promet que lui-même, en coopération avec la Commission de l’Union africaine, profitera de cette suspension « pour faire le nécessaire auprès du président Béchir pour que toutes les mesures soient prises pour une juste et durable solution à cette crise».
« Si les poursuites contre le président Béchir sont maintenues, la situation au Darfour pourrait connaître une aggravation et un chaos indescriptible», poursuit le président sénégalais reprenant une idée déjà avancé par l’Union africaine dès l’annonce de la procédure de la CPI contre le chef de l’Etat soudanais.
Ailleurs en Afrique plusieurs autres voix se sont aussi élevées pour dénoncer la décision de la CPI, la jugeant inopportune dans le contexte actuel, alors que d’autre soulignent la partialité de la CPI qui semblent s’acharner sur les leaders africains.
La crise au Darfour qui oppose des groupes « rebelles » au gouvernement de Khartoum, dure depuis plusieurs années. Le conflit a causé la mort de plus de 200.000 personnes, selon des organisations humanitaires occidentales (10.000 morts selon Khartoum) et entraîné le déplacement d’environ 3 millions de personnes.
Le conflit est aussi très lié à celui qui oppose le Soudan à son voisin Tchadien, en raison de la nature des liens entre les communautés vivant dans la zone frontalière entre les deux Etats. Depuis, Khartoum et Ndjamena s’accusent mutuellement de financer et d’armer des rébellions contre l’un et l’autre pays.
Une situation qui a récemment conduit à une suspension des relations entre les deux Etats, en dépit de plusieurs "accords de paix" dont le dernier en date a été signé à Dakar en mars 2008, avec la médiation du président Wade en marge du sommet de l’Organisation de la Conférence islamique..
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