La rencontre devrait regrouper à Conakry les 13 et 14 octobre divers acteurs de ce secteur, composés de représentants de sociétés minières ainsi que des experts dans divers domaines.
« Il est difficile à ce stade de donner un chiffre exact sur la participation, puisque les inscriptions se poursuivent, mais nous attendons entre 200 et 250 participants », a confié dans un entretien exclusif à Ouestafnews Cece Noramou, président du Comité d’organisation de SMG 2008.
Placé sous le thème « Mines et développement intégré durable », la tenue de ce symposium coïncide également avec les célébrations du « cinquantenaire » de la Guinée, selon un document rendu public en prélude à la rencontre organisée conjointement par le ministère guinéen des Mines et une société britannique, AmeTrade ltd.
« La Guinée a un potentiel minier riche mais inexploité », affirme ce document qui liste une dizaine de minerais dont regorge le pays, allant du nickel au diamant en passant par la bauxite, le fer, l’uranium, etc.
Certains experts estiment la contribution du secteur minier à l’économie de la Guinée à environ 1/3 de son Produit intérieur brut.
Selon le président du Comité d’organisation du symposium, c’est ce « potentiel » qui va attirer les investisseurs, mais aussi la position « stratégique » de la Guinée vis-à-vis de l’Europe.
« Nous sommes en concurrence avec le Brésil et l’Australie sur le marché européen », a-t-il souligné précisant que la « distance et les coûts » sont à l’avantage de la Guinée.
Le SMG 2008 se tient dans un contexte marqué par une ruée vers toute l’Afrique de l’Ouest des grands groupes miniers, qui annoncent régulièrement la signature de contrats faramineux avec les gouvernements et la découverte de nouveaux gisements.
Le contexte est aussi marqué par une demande plus forte- à l’échelle africaine – des organisations de la société civile pour une meilleure prise en compte des intérêts des citoyens et des communautés dans le développement d’un secteur dont les activités se chiffrent en milliards de dollars.
En dépit de ces gros chiffres, les profits tardent encore à bénéficier aux populations ouest africaines, dont la majorité vit dans la pauvreté.
« Nous sommes conscients de ces critiques en matière de bonne gouvernance et le symposium sera aussi le moment d’en parler », a promis le responsable guinéen lors de l’entretien.
Sous l’ancien gouvernement du premier ministre « de consensus », Lansana Kouyaté, qui a occupé le poste de Février 2007 à mai 2008, la Guinée avait annoncé un ambitieux programme de « révisions » des contrats miniers qui étaient pour la plupart à l’avantage des grosses firmes minières et au détriment de l’Etat et du peuple guinéens.
M. Kouyaté avait même annoncé en décembre 2007 « l’annulation de 69 contrats » de concession minière.
Aujourd’hui, ce programme de révision est officiellement « toujours en cours », mais n’a encore abouti à l’arrêt d’aucune activité ni à la remise en question d’aucune convention.
Une responsable de la Banque mondiale, Obiageli Katryn Ezekwesili, de passage à Conakry, a récemment accusé le secteur minier guinéen d’être miné « par la corruption ».
Interrogé sur cette question, le président de SMG 2008 a répondu, qu’elle n’avait pas « tout à fait raison, ni tout à fait tort », mais que le symposium pourrait permettre de « poser le débat » et d’offrir à la Guinée l’occasion de répondre aux critiques.
Il a ainsi révélé que le précédent forum tenu en 2006 à Düsseldorf, en Allemagne, était l’occasion d’écouter des critiques et de se réajuster et d’engager des réformes, notamment sur la question « des infrastructures ».
La Guinée organise ces rencontres biennales sur le secteur minier depuis 2000. Tous les symposiums précédents se sont tenus à Conakry (2000, 2002, 2004) à l’exception de celui organisé en Allemagne.
Désormais, le pays pourrait alterner les rencontres de manière régulière, une fois en territoire guinéen, et une autre fois dans un pays étranger.
« Il est difficile à ce stade de donner un chiffre exact sur la participation, puisque les inscriptions se poursuivent, mais nous attendons entre 200 et 250 participants », a confié dans un entretien exclusif à Ouestafnews Cece Noramou, président du Comité d’organisation de SMG 2008.
Placé sous le thème « Mines et développement intégré durable », la tenue de ce symposium coïncide également avec les célébrations du « cinquantenaire » de la Guinée, selon un document rendu public en prélude à la rencontre organisée conjointement par le ministère guinéen des Mines et une société britannique, AmeTrade ltd.
« La Guinée a un potentiel minier riche mais inexploité », affirme ce document qui liste une dizaine de minerais dont regorge le pays, allant du nickel au diamant en passant par la bauxite, le fer, l’uranium, etc.
Certains experts estiment la contribution du secteur minier à l’économie de la Guinée à environ 1/3 de son Produit intérieur brut.
Selon le président du Comité d’organisation du symposium, c’est ce « potentiel » qui va attirer les investisseurs, mais aussi la position « stratégique » de la Guinée vis-à-vis de l’Europe.
« Nous sommes en concurrence avec le Brésil et l’Australie sur le marché européen », a-t-il souligné précisant que la « distance et les coûts » sont à l’avantage de la Guinée.
Le SMG 2008 se tient dans un contexte marqué par une ruée vers toute l’Afrique de l’Ouest des grands groupes miniers, qui annoncent régulièrement la signature de contrats faramineux avec les gouvernements et la découverte de nouveaux gisements.
Le contexte est aussi marqué par une demande plus forte- à l’échelle africaine – des organisations de la société civile pour une meilleure prise en compte des intérêts des citoyens et des communautés dans le développement d’un secteur dont les activités se chiffrent en milliards de dollars.
En dépit de ces gros chiffres, les profits tardent encore à bénéficier aux populations ouest africaines, dont la majorité vit dans la pauvreté.
« Nous sommes conscients de ces critiques en matière de bonne gouvernance et le symposium sera aussi le moment d’en parler », a promis le responsable guinéen lors de l’entretien.
Sous l’ancien gouvernement du premier ministre « de consensus », Lansana Kouyaté, qui a occupé le poste de Février 2007 à mai 2008, la Guinée avait annoncé un ambitieux programme de « révisions » des contrats miniers qui étaient pour la plupart à l’avantage des grosses firmes minières et au détriment de l’Etat et du peuple guinéens.
M. Kouyaté avait même annoncé en décembre 2007 « l’annulation de 69 contrats » de concession minière.
Aujourd’hui, ce programme de révision est officiellement « toujours en cours », mais n’a encore abouti à l’arrêt d’aucune activité ni à la remise en question d’aucune convention.
Une responsable de la Banque mondiale, Obiageli Katryn Ezekwesili, de passage à Conakry, a récemment accusé le secteur minier guinéen d’être miné « par la corruption ».
Interrogé sur cette question, le président de SMG 2008 a répondu, qu’elle n’avait pas « tout à fait raison, ni tout à fait tort », mais que le symposium pourrait permettre de « poser le débat » et d’offrir à la Guinée l’occasion de répondre aux critiques.
Il a ainsi révélé que le précédent forum tenu en 2006 à Düsseldorf, en Allemagne, était l’occasion d’écouter des critiques et de se réajuster et d’engager des réformes, notamment sur la question « des infrastructures ».
La Guinée organise ces rencontres biennales sur le secteur minier depuis 2000. Tous les symposiums précédents se sont tenus à Conakry (2000, 2002, 2004) à l’exception de celui organisé en Allemagne.
Désormais, le pays pourrait alterner les rencontres de manière régulière, une fois en territoire guinéen, et une autre fois dans un pays étranger.
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