L’ex-chef d’Etat, « sera accompagné par un représentant du président de la Conférence des chefs d’Etat et du président de la Commission de l’Union africaine (le Gabonais Jean Ping», selon les mêmes sources.
A Ndjamena, le gouvernement tchadien cité par des médias étrangers, a également annoncé le rapatriement de M. Habré qui s’était réfugié au Sénégal depuis sa chute en 1990.
« Par lettre (…) du 5 juillet 2011, le président Abdoulaye Wade informe son ami le président (Idriss) Deby (Itno) de sa décision de renvoyer dans son pays d’origine M. Hissène Habré », affirme le communiqué du gouvernement tchadien cité par le journal français, Le Figaro (privé)
Selon les mêmes sources, le gouvernement tchadien a précisé que des « dispositions seront prises pour l’accueil de M. Hissène Habré sur le territoire national ».
Depuis des années le gouvernement sénégalais fait l’objet de vives pressions de la part des organisations de défense des droits de l’homme qui exigent le jugement de M. Habré. En une décennie (2001-2011), l’affaire a connu moult rebondissements et avait été porté au niveau de l’ Union africaine.
Le gouvernement tchadien a annoncé de son côté qu’il prendra « attache avec l’Union africaine (UA), les ADH (association des droits de l’homme) intéressées, ainsi que les victimes, pour l’organisation d’un procès équitable au Tchad ».
Hissène Habré, né en 1942 a dirigé le Tchad de 1982 à 1990, année où il fut chassé du pouvoir par l’actuel président. Il est accusé de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre.
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