Ainsi l’usager « ne sent plus prisonnier d’un seul opérateur à cause de son numéro de téléphone qui est comme une carte d’identité pour lui et par lequel il est connu de tous ses correspondants », a expliqué M. Kanouté dans un entretien à Ouestafnews.
Depuis le 7 septembre 2012, Cicodev mène une campagne pour l’adoption de ce mécanisme au Sénégal car « il nous faut impulser beaucoup plus de concurrence dans le secteur de la téléphonie mobile », selon ses responsables.
Sur la base d’une pré-enquête menée au Sénégal, Cicodev souligne que la portabilité va permettre aux consommateurs d’avoir un meilleur captage des avantages de la concurrence. Afin de bénéficier de l’offre des différents opérateurs, les usagers sont pour la plupart contraints à l’achat de plusieurs puces ou de téléphones double puces.
En plus de la flexibilité qu’elle procure, la portabilité offre de nombreux avantages notamment « des prix plus bas, une meilleure qualité de services, une accessibilité accrue des consommateurs à la téléphonie et un maillage plus dense et plus profond du pays », selon la pré-enquête de Cicodev.
Ce mécanisme bien que prévu par l’article 87 du code des télécommunication au Sénégal, reste assez méconnu des usagers, il est actuellement appliqué dans des pays ouest africains comme le Ghana et le Nigéria ou encore au Kenya en Afrique de l’est.
Le Sénégal dispose de trois opérateurs de téléphonie mobile, Orange, filiale de France Télécom, Tigo, du luxembourgeois Millicom et le dernier venu, le Soudanais, Sudatel. Malgré la concurrence, les griefs de l’opinion porte toujours sur la cherté des prix et la mauvaise qualité du service, surtout chez « Orange » qui domine largement le marché.
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