Ce lancement intervient après plusieurs mois de report dont les raisons n’ont jamais été rendues publiques par la société qui, initialement, aurait dû démarrer ses activités en mai 2008.
Les opérations de la société soudanaise, qui avait obtenu des autorités sénégalaises sa licence globale en septembre 2007, seront lancées sous le label « Expresso », selon un communiqué signé de son directeur général Emmanuel Hamez.
Cette entrée en service de Sudatel intervient dans un contexte marqué par le réveil d’un vieux contentieux entre le Sénégal et le second opérateur, Sentel qui commercialise ses produits sous la marque Tigo.
Sentel avait obtenu sa licence sous l’ancien régime socialiste, mais dès son arrivée au pouvoir en 2000, le nouveau gouvernement du président Abdoulaye Wade avait remis en cause la licence de Sentel, estimant qu’elle avait été « bradée » par les socialistes. Ce que ces derniers continuent de nier très vigoureusement.
Mais l’attribution de la troisième licence ne s’est pas, non plus, faite sans bruits.
Avant même l’annonce officielle de l’attribution, une entreprise dénommée Wireless avait publiquement protesté contre des "magouilles" après avoir été écarté du marché, selon son directeur général Cheikh Tidiane Faye, largement relayé par la presse sénégalaise à l’époque.
Le « patron » de Wireless avait même menacé de saisir le Conseil d’Etat pour "manque de transparence".
Mais l’Agence de régulation des télécommunications et des Postes (ARTP) du Sénégal, officiellement en charge du dossier, avait rejeté ces allégations estimant que Sudatel était l’entreprise qui avait présenté la meilleure offre en ayant « mis sur la table 200 millions de dollars (environ 100 milliards de francs Cfa à l’époque) contre 152 et 105 millions de dollars proposés respectivement par Bintel et Celtel, deux autres soumissionnaires dont les dossiers ont été examinés ».
La Sudatel, entreprise soudanaise, a été privatisée en 1994.
Au moment où elle obtenait sa licence pour opérer sur le marché sénégalais, elle était détenue à 21% par l’Etat soudanais.
Les autres actionnaires dont les noms avaient été rendus publics étaient essentiellement des sociétés arabes, et plus précisément des compagnies des pays du golfe.
Le nouvel arrivant Sudatel retrouve sur le marché sénégalais la Sonatel, ancienne société publique privatisée et cotée à la bourse d’Abidjan et la Sentel.
La Sonatel commercialise ses produits sous le label "Orange" de France Télécoms, actionnaire principal, et la Sentel est uniquement présente sur le secteur de la téléphonie mobile.
Avec le démarrage des opérations d’Expresso c’est le monopole de la Sonatel sur de nombreux services, et notamment sur les lignes fixes, l’international et l’internet, qui prennent fin.
Outre le Sénégal, la Sudatel est aussi présente dans le domaine des télécoms en Mauritanie et au Nigeria. La société s’intéressait également au marché ghanéen.
Les opérations de la société soudanaise, qui avait obtenu des autorités sénégalaises sa licence globale en septembre 2007, seront lancées sous le label « Expresso », selon un communiqué signé de son directeur général Emmanuel Hamez.
Cette entrée en service de Sudatel intervient dans un contexte marqué par le réveil d’un vieux contentieux entre le Sénégal et le second opérateur, Sentel qui commercialise ses produits sous la marque Tigo.
Sentel avait obtenu sa licence sous l’ancien régime socialiste, mais dès son arrivée au pouvoir en 2000, le nouveau gouvernement du président Abdoulaye Wade avait remis en cause la licence de Sentel, estimant qu’elle avait été « bradée » par les socialistes. Ce que ces derniers continuent de nier très vigoureusement.
Mais l’attribution de la troisième licence ne s’est pas, non plus, faite sans bruits.
Avant même l’annonce officielle de l’attribution, une entreprise dénommée Wireless avait publiquement protesté contre des "magouilles" après avoir été écarté du marché, selon son directeur général Cheikh Tidiane Faye, largement relayé par la presse sénégalaise à l’époque.
Le « patron » de Wireless avait même menacé de saisir le Conseil d’Etat pour "manque de transparence".
Mais l’Agence de régulation des télécommunications et des Postes (ARTP) du Sénégal, officiellement en charge du dossier, avait rejeté ces allégations estimant que Sudatel était l’entreprise qui avait présenté la meilleure offre en ayant « mis sur la table 200 millions de dollars (environ 100 milliards de francs Cfa à l’époque) contre 152 et 105 millions de dollars proposés respectivement par Bintel et Celtel, deux autres soumissionnaires dont les dossiers ont été examinés ».
La Sudatel, entreprise soudanaise, a été privatisée en 1994.
Au moment où elle obtenait sa licence pour opérer sur le marché sénégalais, elle était détenue à 21% par l’Etat soudanais.
Les autres actionnaires dont les noms avaient été rendus publics étaient essentiellement des sociétés arabes, et plus précisément des compagnies des pays du golfe.
Le nouvel arrivant Sudatel retrouve sur le marché sénégalais la Sonatel, ancienne société publique privatisée et cotée à la bourse d’Abidjan et la Sentel.
La Sonatel commercialise ses produits sous le label "Orange" de France Télécoms, actionnaire principal, et la Sentel est uniquement présente sur le secteur de la téléphonie mobile.
Avec le démarrage des opérations d’Expresso c’est le monopole de la Sonatel sur de nombreux services, et notamment sur les lignes fixes, l’international et l’internet, qui prennent fin.
Outre le Sénégal, la Sudatel est aussi présente dans le domaine des télécoms en Mauritanie et au Nigeria. La société s’intéressait également au marché ghanéen.