Tic: Maurice et Seychelles en tête du Top 10 africain
Tic: le Cap-Vert et le Ghana dominent l’Afrique de l’ouest
Souvent cité parmi les champions en Afrique, le Sénégal a vu sa note baisser ces cinq dernières années.
De la 125ème place en 2011, le Sénégal est tombé à la 124ème en 2012 et 2013 puis à la 130ème en 2014.
Cette baisse continue a suscité une vive réaction des acteurs de ce secteur, considéré comme stratégique.
« Le constat est implacable, le Sénégal n’a pas cessé de régresser depuis 2010 et se retrouve parmi les derniers pays au monde », déplore l’Association Sénégalaise des Utilisateurs des Technologies de l’Information et de la Communication en abrégée « Asutic», dans un communiqué transmis à Ouestafnews.
L’IDI de l’UIT est basé sur 11 indicateurs, mesurant l’accès aux TIC, dont l’utilisation de ces technologies et les compétences dans ce domaine, le nombre d’abonnements au cellulaire mobile, le nombre de ménages ayant un ordinateur, le nombre d’internautes, le nombre d’abonnements à l’internet fixe large bande et mobile large bande et le taux d’alphabétisation.
Selon l’Asutic ce recul dans le secteur des TICc est du à une « mauvaise qualité de service TIC quand il est accessible et des tarifs inabordables », associée à une « absence totale de stratégie nationale de développement des TIC depuis plusieurs années ».
D’ après les chiffres de l’Agence de régulation des télécommunications et des postes (ARTP), le Sénégal a un taux de Taux de pénétration de services internet de 54,40%. Sur une population de 12 millions d’habitants, l’UIT recense 3.194 190 utilisateurs d’internet.
En Afrique de l’ouest, Le Cap-Vert (96ème mondial) reste le champion ouest africain, suivi du Ghana, du Sénégal, du Nigeria et de la Gambie.
Dans le monde en développement souligne le rapport de l’UIT, le nombre d’internautes a doublé entre 2009 et 2014, et ces pays regroupent désormais les deux tiers des personnes connectées dans le monde.
Sur les 4,3 milliards de personnes qui n’utilisent pas encore l’Internet, 90% vivent dans des pays en développement, fait remarquer l’UIT.
En 2015, l’UIT attire aussi l’attention sur l’écart entre les zones urbaines et les milieux ruraux en matière de connexion à internet.
Dans les pays en développement, le taux de connexion en ville et la zones rurales fait ressortir un écart de plus de 35% en moyenne.