« Nous avons l’ambition de doter le Togo d’une plateforme de transbordement parmi les plus performantes d’Afrique de l’Ouest », a ajouté le ministre cité par la même source.
Dans le cadre de ce projet, le groupe français a signé un contrat avec l’entreprise de travaux publics Vinci qui va réaliser un quai de 450 mètres de long sur une superficie de 36 hectares, indique la même source. En échange de ce financement, le groupe français, obtient une concession de 35 ans, selon Republicoftogo.
Présenté comme « leader » sur la place portuaire ouest africaine, le groupe est aussi présent en Côte d’Ivoire, en Guinée Conakry, au Nigeria. Au Sénégal, après 20 ans de gestion, Bolloré a cependant perdu en 2007 la gestion du terminal à conteneurs du Port de Dakar, au profit de son concurrent émirati Dubai Ports World.
Suite à cette perte aussi bien « symbolique » que commerciale en Afrique de l’ouest qui avait fait beaucoup de bruit, le groupe français avait fortement contesté la décision des autorités sénégalaises et même introduit des recours.
Depuis, le groupe, a lancé une contre offensive sur tous les fronts, selon des informations rassemblées par Ouestafnews.
Le groupe a d’abord en 2009 repris le port de Lomé de l’emprise de son rival espagnol Progosa, chassé par les autorités togolaises. En plus, toujours en 2009, le groupe a obtenu la concession du port de Cotonou pour une durée de 25 ans, selon des informations publiées à l’époque par le journal Les Afriques.
Deux ans plus tard, à la faveur de la venue au pouvoir en Guinée d’Alpha Condé, le groupe a obtenu une concession de 25 ans sur le port de Conakry, au détriment de Getma international, un concurrent français. Affaire qui avait donné lieu à une action en justice contre les autorités de Conakry.
Pour le groupe Bolloré, le secteur transport et logistique représente 4.872 milliards d’euros, c’est-à-dire plus de 50 % de son chiffre d’affaires consolidé, qui selon le site internet du groupe s’élève à 8.491 milliards d’euros en 2011.
La part des marchés africains sur ces chiffres reste déterminante, en raison de la « croissance du transport et de la logistique, malgré le fort ralentissement des activités en Côte d’Ivoire enregistré au premier semestre du fait de la crise (post-électorale de décembre 2010 à Avril 2011) », souligne un document du groupe consulté par Ouestafnews.
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