Une semaine après les élections législatives et régionales, le président togolais Faure Gnassingbé a promulgué, le 6 mai, la nouvelle Constitution qui bascule le pays dans un régime parlementaire, rapporte le site d’information TogoBreakingnews.
Le texte voté le 19 avril 2024 à dix jours des scrutins instaure une Ve République où l’essentiel des pouvoirs revient à un président du Conseil des ministres, issu du parti majoritaire à l’Assemblée nationale pour un mandat de six ans renouvelables.
Chef du parti Unir (Union pour la République) qui a remporté une large majorité de députés, M. Gnassingbé, au pouvoir depuis 2005, devrait donc conserver les rênes au moins six ans de plus comme chef du gouvernement. Cette réforme constitutionnelle, dénoncée comme un « coup d’État institutionnel » par l’opposition et la société civile, a suscité de vives critiques à Lomé.
Les opposants remettent en cause la régularité et la transparence des opérations législatives, déplorant des « fraudes » malgré la présence d’observateurs internationaux. Le Parti des Togolais regrette notamment un nombre insuffisant d’observateurs déployés dans le pays, indique Rfi.
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