Les autorités nigérianes ont intercepté deux trafiquants de drogue transportant plus de 2 kg d’héroïne dans leur corps, annonce l’Agence nigérianne de lutte contre les stupéfiants (NDLEA) dans un post Facebook consulté par Ouestaf News.
Le premier suspect, Onyekwonike Elochuckwu Sylvanus, un Nigérian de 30 ans utilisant également une identité sierra-léonaise sous le nom de Kargbo Mohamed Foday, a été arrêté le 2 février 2025 à l’aéroport de Port Harcourt à son retour d’un vol en provenance de Doha (Qatar), indiquent le NDLEA. Une radiographie a révélé qu’il avait ingéré 62 boulettes d’héroïne d’un poids de 1,348 kg.
Selon les enquêteurs, il utilisait les deux passeports pour faciliter ses déplacements entre l’Asie et l’Afrique de l’Ouest. Son arrestation a permis de mettre à jour un circuit entre l’Afrique de l’Ouest et des pays comme la Thaïlande, le Pakistan, l’Iran et Madagascar, d’après la même source.
Le second trafiquant, James Herbert Chinoso, 48 ans, a été interpellé le 1er février 2025 à l’aéroport de Lagos alors qu’il revenait de Madagascar via Addis-Abeba (Ethiopie). Il avait ingéré 63 boulettes d’héroïne pesant 909 grammes. Selon ses déclarations, rapportées dans la publication, il s’est lancé dans le trafic de drogue après l’échec de son commerce de téléphonie en Libéria.
Outre ces saisies d’héroïne, la NDLEA a mené d’autres opérations à travers le pays. À Lagos, les forces de l’ordre ont intercepté 2,82 kg de cannabis synthétique « Loud » importés des États-Unis et destinés au marché local. Plus de 27.000 comprimés de tramadol ont été découverts dans plusieurs autres localités.
Il y a près d’un mois, la NDLEA annonçait avoir saisi plusieurs tonnes de drogues et arrêté plusieurs suspects à travers le Nigéria. Ces nouvelles interceptions de trafiquants transportant de l’héroïne révèlent, quant à elles, de nouvelles routes reliant l’Afrique de l’Ouest à l’Asie et à Madagascar.
Ces saisies s’inscrivent dans le cadre d’une intensification de la lutte contre le trafic de stupéfiants au Nigéria avec des campagnes menées dans les écoles, les lieux de culte et les communautés locales.
Voulez-vous réagir à cet article ou nous signaler une erreur ? Envoyez-nous un message à info(at)ouestaf.com.
