La Guinée est dirigée depuis le 23 décembre par un régime militaire qui a suspendu la constitution ainisi que les principales institutions du pays et mis en place un Conseil National pour la Démocratie et le Développement (CNDD) à la suite du décès du président Lansana Conté.
La Raddho admet que la majorité des Guinéens « voyaient dans un coup d’Etat militaire l’ultime moyen d’éviter la continuité de l’ancien régime », mais l’ONG s’inquiète de l’interdiction des activités politiques et syndicales ainsi que des « injonctions contradictoires », qui caractérisent "le régime d’exception".
« Les curieuses conditions de réussite de la transition énoncées par le chef de l’Etat Moussa Dadis Camara, déçoit profondément les organisations africaines de défense des droits humains », souligne la Raddho.
Arrivé au pouvoir dans un contexte marqué par une crise politique, économique et sociale très profonde, le nouveau chef de l’Etat guinéen avait soulevé un grand espoir au sein des popualtions guinéennes, lassées par 25 ans de régime Conté.
Ses engagements à combattre la corruption, le népotisme et d’autres maux qui gangrènent la société guinéenne, avait fini par en faire un héros aux premiers jours de son régime, en dépit des condamnations de la communauté internationale.
Malgré les promesses de "ne pas s’éterniser" au pouvoir et de céder le pouvoir aux civils à la fin de la transition, le nouveau chef de l’Etat n’arrive pas rassurer la communauté internationale.
Actuellement la Guinée fait face à des sanctions prononcées par diverses organisations internationales dont notamment l’Union africaine, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), qui réclament toutes un "retour rapuide à l’ordre constitutionnel".
Les Etats Unis d’Amérique ont aussi suspendu leur aide non humanitaire à la Guinée.
En dépit de ses énormes richesses minières et énergétiques, la Guinée reste un pays très pauvre qui manque d’infrastructures et où la majorité de la population n’a pas accès aux services de bases.
La Raddho admet que la majorité des Guinéens « voyaient dans un coup d’Etat militaire l’ultime moyen d’éviter la continuité de l’ancien régime », mais l’ONG s’inquiète de l’interdiction des activités politiques et syndicales ainsi que des « injonctions contradictoires », qui caractérisent "le régime d’exception".
« Les curieuses conditions de réussite de la transition énoncées par le chef de l’Etat Moussa Dadis Camara, déçoit profondément les organisations africaines de défense des droits humains », souligne la Raddho.
Arrivé au pouvoir dans un contexte marqué par une crise politique, économique et sociale très profonde, le nouveau chef de l’Etat guinéen avait soulevé un grand espoir au sein des popualtions guinéennes, lassées par 25 ans de régime Conté.
Ses engagements à combattre la corruption, le népotisme et d’autres maux qui gangrènent la société guinéenne, avait fini par en faire un héros aux premiers jours de son régime, en dépit des condamnations de la communauté internationale.
Malgré les promesses de "ne pas s’éterniser" au pouvoir et de céder le pouvoir aux civils à la fin de la transition, le nouveau chef de l’Etat n’arrive pas rassurer la communauté internationale.
Actuellement la Guinée fait face à des sanctions prononcées par diverses organisations internationales dont notamment l’Union africaine, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), qui réclament toutes un "retour rapuide à l’ordre constitutionnel".
Les Etats Unis d’Amérique ont aussi suspendu leur aide non humanitaire à la Guinée.
En dépit de ses énormes richesses minières et énergétiques, la Guinée reste un pays très pauvre qui manque d’infrastructures et où la majorité de la population n’a pas accès aux services de bases.
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