Ce communiqué ne fournit le nouveau taux attendu. Toutefois, selon le quotidien sénégalais Le Soleil (pro-gouvernemental), qui cite le patron de la BCEAO Tiémoko Meliyet Koné, le nouveau taux de croissance dans les nouvelles prévisions tablent sur un taux de croissance de 6,1%.
Cette baisse des prévisions du taux de croissance de la zone Uemoa est due à des facteurs comme « le taux d’inflation qui affiche une tendance haussière, liée à l’impact de la mauvaise campagne agricole 2011/2012 sur les prix des céréales locales », souligne le communiqué de la Bceao.
« Le taux d’inflation varierait entre 3 et 3,6 % sur les trois premiers trimestres de l’année 2012 avant de refluer à partir d’octobre sous l’hypothèse d’une bonne campagne agricole 2012 /2013 », précise le texte.
En plus de ces facteurs de risques internes, les pays de la zone Uemoa « continueront d’évoluer dans un environnement international peu propice marqué par un ralentissement de la croissance mondiale ».
Au regard de ces risques, la Bceao recommande à ses pays membres « la mise en œuvre diligente des actions identifiés lors de la session extraordinaire du Conseil des ministres du 20 février 2012, relatives à la sécurité alimentaire et à la relance de la production agricole dans l’Uemoa.»
Parmi ces mesures, figurent celles visant à un bon approvisionnement des marchés céréaliers, le développement des infrastructures de stockage, la maîtrise de l’eau et l’accroissement de la production des cultures de contre saison.
L’Uemoa compte huit pays (Bénin, Burkina, Côte d’Ivoire, Guinée Bissau, Mali, Niger, Sénégal et Togo). Ces pays ont une monnaie commune le franc CFA géré par la Bceao qui a son siège à Dakar.
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