Massawa est détenue par la firme minière Randgold Resources, qui y mène des recherches depuis près d’une décennie et exploite déjà des mines au Mali et en Côte d’Ivoire et qui prospecte aussi d’autres pays de la sous région.
Les recherches à Massawa qui ne sont encore que dans une phase préliminaire révèlent un « immense potentiel » estimé à environ 100 tonnes d’or au stade actuel, a indiqué le directeur de Randgold Resources Mark Bristow dans un entretien à Ouestafnews.
De telles estimations à ce stade des travaux de recherche constituent un très bon signe, selon la société minière.
« Nous allons engager l’étude de préfaisabilité en 2009, et lancer l’étude de faisabilité proprement dite en 2010 », a expliqué le patron de Randgold, affirmant que sa société a « misé sur l’Afrique » depuis ses débuts, en 1995.
L’exploitation proprement dite ne devrait démarrer que dans trois ou quatre ans alors que Randgold affirment avoir déjà dépensé 8 millions de dollars (soit plus de 3,9 milliards FCFA au taux actuel) dans les phases de recherches préliminaires,
Située à environ 18 km de la zone aurifère de Sabodola dans l’extrême Est du Sénégal, Massawa révèle déjà un potentiel égal à celui de la mine de Tongon, dans le nord de la Côte d’Ivoire, également exploité par Randgold Resources qui détient au Mali les mines de Morila et de Loulo, cette dernière étant considérée comme la plus importante mine d’or en Afrique de l’Ouest.
Le Sénégal reste encore un petit producteur d’or et un pays où les ressources minières, en dépit de plusieurs annonces sur leur potentiel, n’ont pas encore fourni les résultats escomptés.
A titre d’exemple, les mines d’or de Sabodola sont plus connus du grand public pour le feuilleton judiciaire qui a entouré leur exploitation que pour l’importance de leur production ou leur apport visible à l’économie sénégalaise, alors que l’exploitation du fer de la Falémé (toujours dans l’Est du Sénégal) après avoir suscité de grands espoirs semble connaître quelques blocages.
En 2007, le Sénégal avait retiré aux Sud africains de Kumba Iron Ore (ex Kumba resources) leur permis sur ces mines de fer pour signer un accord avec le géant indien Mittal qui avait promis d’énormes investissements de plus de 2 milliards de dollars (soit près de 1000 milliards FCA au moment de la signature de l’accord en 2007).
Cette affaire avait abouti en justice Kumba s’estimant lésée.
Les effets d’annonce mis de côté, l’exploitation de l‘or et plus généralement des ressources minières en Afrique de l’ouest pose également des problèmes liés au partage des revenus et aux impacts environnementaux et sociaux.
Plusieurs ONG et associations, affirmant agir au nom des populations locales dans les zones minières dénoncent très souvent les atteintes à l’environnement ou aux droits des populations autochtones.
Selon Mark Bristow, directeur de Randgold Resources, il s’agit là d’un mauvais procès fait aux sociétés minières.
Il admet toutefois que l’exploitation de l’or est une activité qui a un « cycle de vie », soulignant que pour qu’un pays en tire le maximum il faut forcément un partenariat entre l’Etat, le capital et les populations.
Citant l’exemple de Johannesburg en Afrique du Sud qui a profité de l’exploitation minière pour se développer, il estime qu’ont peut avec de bonnes politiques construire un pays en s’appuyant sur les ressources minières.
Jusque là peu d’exemples d’une telle réussite peuvent être cités en Afrique de l’Ouest.
Les recherches à Massawa qui ne sont encore que dans une phase préliminaire révèlent un « immense potentiel » estimé à environ 100 tonnes d’or au stade actuel, a indiqué le directeur de Randgold Resources Mark Bristow dans un entretien à Ouestafnews.
De telles estimations à ce stade des travaux de recherche constituent un très bon signe, selon la société minière.
« Nous allons engager l’étude de préfaisabilité en 2009, et lancer l’étude de faisabilité proprement dite en 2010 », a expliqué le patron de Randgold, affirmant que sa société a « misé sur l’Afrique » depuis ses débuts, en 1995.
L’exploitation proprement dite ne devrait démarrer que dans trois ou quatre ans alors que Randgold affirment avoir déjà dépensé 8 millions de dollars (soit plus de 3,9 milliards FCFA au taux actuel) dans les phases de recherches préliminaires,
Située à environ 18 km de la zone aurifère de Sabodola dans l’extrême Est du Sénégal, Massawa révèle déjà un potentiel égal à celui de la mine de Tongon, dans le nord de la Côte d’Ivoire, également exploité par Randgold Resources qui détient au Mali les mines de Morila et de Loulo, cette dernière étant considérée comme la plus importante mine d’or en Afrique de l’Ouest.
Le Sénégal reste encore un petit producteur d’or et un pays où les ressources minières, en dépit de plusieurs annonces sur leur potentiel, n’ont pas encore fourni les résultats escomptés.
A titre d’exemple, les mines d’or de Sabodola sont plus connus du grand public pour le feuilleton judiciaire qui a entouré leur exploitation que pour l’importance de leur production ou leur apport visible à l’économie sénégalaise, alors que l’exploitation du fer de la Falémé (toujours dans l’Est du Sénégal) après avoir suscité de grands espoirs semble connaître quelques blocages.
En 2007, le Sénégal avait retiré aux Sud africains de Kumba Iron Ore (ex Kumba resources) leur permis sur ces mines de fer pour signer un accord avec le géant indien Mittal qui avait promis d’énormes investissements de plus de 2 milliards de dollars (soit près de 1000 milliards FCA au moment de la signature de l’accord en 2007).
Cette affaire avait abouti en justice Kumba s’estimant lésée.
Les effets d’annonce mis de côté, l’exploitation de l‘or et plus généralement des ressources minières en Afrique de l’ouest pose également des problèmes liés au partage des revenus et aux impacts environnementaux et sociaux.
Plusieurs ONG et associations, affirmant agir au nom des populations locales dans les zones minières dénoncent très souvent les atteintes à l’environnement ou aux droits des populations autochtones.
Selon Mark Bristow, directeur de Randgold Resources, il s’agit là d’un mauvais procès fait aux sociétés minières.
Il admet toutefois que l’exploitation de l’or est une activité qui a un « cycle de vie », soulignant que pour qu’un pays en tire le maximum il faut forcément un partenariat entre l’Etat, le capital et les populations.
Citant l’exemple de Johannesburg en Afrique du Sud qui a profité de l’exploitation minière pour se développer, il estime qu’ont peut avec de bonnes politiques construire un pays en s’appuyant sur les ressources minières.
Jusque là peu d’exemples d’une telle réussite peuvent être cités en Afrique de l’Ouest.
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