La visite à Conakry du chef de l’Etat sénégalais sera effectuée après une participation à Accra à la cérémonie d’investiture du nouveau président ghanéen, John Atta Mills, rapporte l’Agence de Presse Sénégalaise (APS, officielle) qui cite la présidence sénégalaise.
M. Wade, qui avait accueilli favorablement le putsch des militaires guinéens, avait annoncé une première fois son intention de se rendre à Conakry à la suite d’un entretien avec le capitaine Camara, mais il avait fini par surseoir temporairement à cette décision.
« Dans une récente correspondance, le président Wade rappelait au nouveau dirigeant guinéen son engagement à retenir ‘avec les partis politiques la date des élections’’’, souligne l’APS.
La Guinée est dirigée depuis le 23 décembre par le Conseil National pour la Démocratie et le Développement (CNDD, junte militaire) qui s’est emparé du pouvoir à la suite du décès la veille du président Lansana Conté resté 24 ans à la tête de la Guinée.
Le CNDD doit faire face à une série de condamnations et de sanctions internationales, dont la suspension de la Guinée des activités de l’Union africaine, la suspension de l’aide américaine.
La communauté internationale exige un retour rapide à « l’ordre constitutionnel », mais en dépit des menaces, des condamnations et des sanctions, un intense ballet diplomatique a été enregistré ces derniers jours à Conakry.
Avant le président sénégalais, le leader libyen Mouammar El Kadhafi y avait effectué une brève visite le 3 janvier et rencontré le patron de la junte. M. Kadhafi avait été suivi par le secrétaire d’Etat français chargé de la Coopération et de la francophonie Alain Joyandet.
M. Wade, qui avait accueilli favorablement le putsch des militaires guinéens, avait annoncé une première fois son intention de se rendre à Conakry à la suite d’un entretien avec le capitaine Camara, mais il avait fini par surseoir temporairement à cette décision.
« Dans une récente correspondance, le président Wade rappelait au nouveau dirigeant guinéen son engagement à retenir ‘avec les partis politiques la date des élections’’’, souligne l’APS.
La Guinée est dirigée depuis le 23 décembre par le Conseil National pour la Démocratie et le Développement (CNDD, junte militaire) qui s’est emparé du pouvoir à la suite du décès la veille du président Lansana Conté resté 24 ans à la tête de la Guinée.
Le CNDD doit faire face à une série de condamnations et de sanctions internationales, dont la suspension de la Guinée des activités de l’Union africaine, la suspension de l’aide américaine.
La communauté internationale exige un retour rapide à « l’ordre constitutionnel », mais en dépit des menaces, des condamnations et des sanctions, un intense ballet diplomatique a été enregistré ces derniers jours à Conakry.
Avant le président sénégalais, le leader libyen Mouammar El Kadhafi y avait effectué une brève visite le 3 janvier et rencontré le patron de la junte. M. Kadhafi avait été suivi par le secrétaire d’Etat français chargé de la Coopération et de la francophonie Alain Joyandet.