Cette appréciation positive contraste d’avec celle du président gambien Yahya Jammeh, qui avait récemment fustigé l’organisation sous régionale ouest africaine, en affirmant qu’elle n’avait pas « le sens des priorités ».
Le président gambien avait également souligné l’incapacité de l’U.A à régler les conflits sur le continent.
Pour leur part, Wade e Gbabgo, ont « renouvelé leur engagement à réaliser les objectifs et idéaux de la Cedeao et de l’Union africaine », selon le communiqué signés par les ministre des Affaires étrangères deux pays concernés.
Les deux chefs d’Etat « ont par ailleurs souligné l’importance de l’unité, de l’intégration socio-économique, politique et culturelle du continent afin d’enrayer les vulnérabilités des nations prises individuellement », selon la même source.
Ces engagements font suite à une visite du chefs d’Etat sénégalais en Côte d’Ivoire les 22 et 23 avril 2010.
Au cours de sa « visite» le président Wade a rencontré les différents acteurs de la crise ivoirienne, se permettant même de relever «une absence de communication » dans l’application de l’accord dit de
Ouagadougou qui doit conduire à la tenue des élections maintes fois reportées.
Accusé de marcher sur les plates bandes de Blaise Compaoré, médiateur désigné de la Cedeao dans la crise ivoirienne, M. Wade s’en défendu.
Ce qui n’a pas convaincu une partie de la classe politique ivoirienne qui l’accuse de vouloir « tromper » les Ivoiriens.
Dans son édition en ligne du lundi 26 avril, le quotidien ‘’Nuit Et Jour’’ n’a pas ainsi hésité à titrer que ‘’Wade enterre l’accord de Ouagadougou’’.
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