Le gouvernement burkinabè a adopté un projet de loi réformant le régime des jours fériés, selon le communiqué du ministère de la Fonction publique consulté par Ouestaf News.
Désormais, le pays ne comptera plus que 11 journées chômées et payées dans l’année. Parmi elles figurent le 1er janvier, le 1er mai, le 11 décembre, le 25 décembre, ainsi que les principales fêtes religieuses comme l’Aïd el-Fitr (Ramadan), l’Aïd el-Kébir (Tabaski) et le Maouloud.
Le texte, adopté en Conseil des ministres le 11 septembre 2025, exclut ainsi la fête de Pâque, car elle tombe toujours un dimanche, déjà considéré comme jour non travaillé.
Il remplace la notion de « fêtes légales » par deux catégories : « journées chômées et payées » et « journées de commémoration et de recueillement ». Les journées de commémoration, comme celles du 4 août ou du 15 octobre, resteront travaillées mais feront l’objet d’un aménagement horaire.
Cette réforme vise à « ajuster le temps consacré au travail » et à inscrire le dispositif dans une logique de « souveraineté » et de « laïcité ».
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