21.8 C
Dakar

Une information fiable et indépendante sur les questions qui traversent l'Afrique.

Echos de la Can 2025 : Gaïndés en maîtres, « Aigles » de Carthage en roue libre, « Super Eagles » rassurants, « Léopards » minimalistes

À LIRE

spot_img

Pour leur première sortie dans cette 35e coupe d’Afrique des nations (Can), les « Lions » du Sénégal n’ont pas fait dans la dentelle. Ils ont fait d’une bouchée la sympathique sélection botswanaise. Une prestation XXL acclamée et appréciée par les spécialistes de la balle ronde.

En effet, dans un match maitrisé et contrôlé, les « Lions » de la Téranga ont encore donné, non seulement, du plaisir aux puristes du beau jeu, mais ont aussi fait montre de leur grande dextérité.

Dans un jeu simple et efficace, ils ont de façon admirable, lancé leur tournoi en disposant sur le score sans appel de trois buts à zéro. Une performance qui place les poulains de Pape Bouna Thiaw en tête du groupe D.

Nicolas Jackson double buteur

Cette victoire acquise de manière élégante et accomplie a permis à Nicolas Jackson, auteur d’un doublé aux 40e et 58e minutes, d’entrer dans le cercle très restreint des joueurs sénégalais double buteurs en phase finale de Can. Il a rejoint ainsi Louis Camara et Matar Niang lors de la coupe d’Afrique des nations en 1965 en Tunisie, Mamadou Niang en 2004, toujours en Tunisie, Sadio Mané en 2019 en Egypte et Lamine Camara en 2024 en Côte d’Ivoire.

L’ancien joueur de Chelsea dans le rugueux et difficile championnat anglais et actuel pensionnaire du club bavarois est sur une bonne dynamique dans la tanière des « Lions ».

Déjà auteur de buts lors de ses six dernières titularisations avec à la clé trois passes décisives, Nicolas Jackson est pour le moment l’homme providentiel du sélectionneur Pape Thiaw. Pourvu que cela ne soit pas un feu de paille comme lors de la Can 2023, en Côte d’Ivoire où après un sans-faute en matchs de poule, les « Lions » de la Téranga n’ont pas pu percer le plafond de verre ivoirien. Se faisant du coup sortir au second tour, malgré la couronne de Champion d’Afrique…Grosse désillusion encore amère chez le 12e Gaïndé.

Bataille des fauves, « Léopards » vainqueurs

recette minimaliste des « Léopards » face à des « Guépards » peu osés. (Photo Ouestaf News – ID)

C’est sur la plus petite des marges que les « Léopards » de la République démocratique du Congo (RDC) ont remporté le duel des fauves face aux « Guépards » du Bénin. Annoncé comme la bataille de jungle africaine, ce match a accouché d’une souris, pardon d’un Var défectueux à un moment crucial, où le défenseur congolais Chancel Mbemba s’était rendu coupable d’une main dans la surface. Une action litigieuse qui a fait couler beaucoup d’encre et de salive. Le Bénin peut s’estimer lésé et avoir de gros regrets après ce match.

C’est le seul fait d’arme à retenir de cette rencontre au cours de laquelle les deux équipes n’ont pas vraiment réussir à gérer la pression.

Les « Aigles » de Carthage sans pression

La Tunisie a réussi facilement son entrée dans cette 35e édition de la coupe d’Afrique en s’imposant en toute logique face à l’Ouganda. Ce succès place automatiquement les poulains du sélectionneur Sami Trabelsi en tête du Groupe C au même titre que le Nigeria avec lequel, ils partagent le même nombre de points.

Aigles du Carthage très rigoureux face aux Ougandais. (Photo Ouestaf News – ID)

Cette prestation des « Aigles » de Carthage qui a séduit plus d’un observateur, augure de l’apprêté des duels à venir dans ce groupe, notamment celui avec leurs homologues planeurs diurnes du Nigeria.

Le Nigeria se rassure

On attendait Victor Osimhen, mais c’est Ademola Lookman qui a sauvé les « Super Eagles » du Nigeria.

En effet, donné favori de sa poule, le Nigeria a offert une prestation mi-figue, mi-raisin lors de sa première sortie face à la modeste formation de la Tanzanie. Se faisant remonter au score à la 50e minute par Charles M’Mbombwa après le premier but marqué par Semi Ayayi à la 36e.

Il a fallu attendre l’exploit du ballon d’or africain 2024, Ademola Lookman pour voir le triple champion d’Afrique (1980, 1994 et 2013), prendre l’avantage. Une marge conservée jusqu’au coup de sifflet final.

Un match a vite oublié pour les « Super Eagles » du Nigeria qui doivent « muscler leur jeu », s’ils veulent jouer dans la cour des grands.

FGB/fd


Voulez-vous réagir à cet article ou nous signaler une erreur ? Envoyez-nous un message à info(at)ouestaf.com.

Articles connexes

spot_img

Actus