Ouestafnews – le président nigérian Muhammadu Buhari a entamé ce lundi 14 septembre 2015 une visite officielle de trois jours en France. Une sortie essentiellement dédiée à la lutte contre les insurgés de Boko Haram et de la coopération économique.
Elu fin mai 2015, le président Buhari continue dans sa quête de soutien afin de réaliser une promesse faite à ses compatriotes : vaincre la violente insurrection du groupe islamiste, Boko Haram jugé responsable de la mort de 15000 personnes depuis 2009.
Relayant des sources au sein de la présidence nigériane, le quotidien privé local ‘The Vanguard’’ indique que l’aide française dans la lutte contre Boko Haram tourne autour du renseignement.
Sur le plan militaire la France reste très présente en Afrique de l’ouest à travers l’opération ‘Barkhane’ au Mali et dans d’autres parties du Sahel comme au Tchad.
Ce dernier est aussi engagé dans la force multinationale mixte (FMM) contre Boko Haram, aux cotés du Nigeria, du Niger , du Cameroun et du Bénin. Une force qui doit à terme réunir officiellement 8700 soldats.
Le déplacement de Buhari en France (qui s’est aussi rendu aux Etats unis) intervient au lendemain de la mise en place du premier (qui va du nord du Cameroun au lac Tchad) des trois secteurs de la FMM, , placé sous le commandement du général de brigade camerounais, Bouba Dobrekéo.
Sur le terrain, les attaques ne faiblissent pas malgré d’importantes parties du nord récupérées par l’armée nigériane aux mains de Boko Haram qui mènent ces derniers temps des embuscades toujours aussi meurtrières.
Baisse des cours du brut et relance économique
En plus de ses exigences sécuritaires, le chef de l’état nigérian, doit aussi faire face à de pressantes priorités économiques. La baisse des cours mondiaux du pétrole, qui est le pilier de l’économie nigériane le met une inconfortable situation, selon des analystes.
Sur ce point précis, la réponse faite à l’invitation de son homologue français, n’est pas fortuite.
Une centaine d’entreprises de l’Hexagone sont établies au Nigeria, première puissance économique du continent et près de 2000 entreprises y exportent leur savoir faire et leur produits. En plus le Nigeria, à l’avenir prévoit de développer de grands projets dans le domaine agricole, énergétiques et au niveau du transport et du commerce.
Selon des informations parvenues à Ouestafnews, le constructeur automobile français Peugeot va renforcer sa présence dans le pays, en plus de l’installation prochaine de son concurrent Renault. La célèbre chaine de distribution, Carrefour prévoit aussi l’ouverture de plusieurs grandes surfaces dans le pays. En dépit de la pauvreté qui frappe encore une grande majorité des 180 millions de nigérians, ce pays connaît une forte progression de sa classe moyenne. En marge de cette visite, il est aussi prévue une rencontre avec des membres du patronat français.
Elu fin mai 2015, le président Buhari continue dans sa quête de soutien afin de réaliser une promesse faite à ses compatriotes : vaincre la violente insurrection du groupe islamiste, Boko Haram jugé responsable de la mort de 15000 personnes depuis 2009.
Relayant des sources au sein de la présidence nigériane, le quotidien privé local ‘The Vanguard’’ indique que l’aide française dans la lutte contre Boko Haram tourne autour du renseignement.
Sur le plan militaire la France reste très présente en Afrique de l’ouest à travers l’opération ‘Barkhane’ au Mali et dans d’autres parties du Sahel comme au Tchad.
Ce dernier est aussi engagé dans la force multinationale mixte (FMM) contre Boko Haram, aux cotés du Nigeria, du Niger , du Cameroun et du Bénin. Une force qui doit à terme réunir officiellement 8700 soldats.
Le déplacement de Buhari en France (qui s’est aussi rendu aux Etats unis) intervient au lendemain de la mise en place du premier (qui va du nord du Cameroun au lac Tchad) des trois secteurs de la FMM, , placé sous le commandement du général de brigade camerounais, Bouba Dobrekéo.
Sur le terrain, les attaques ne faiblissent pas malgré d’importantes parties du nord récupérées par l’armée nigériane aux mains de Boko Haram qui mènent ces derniers temps des embuscades toujours aussi meurtrières.
Baisse des cours du brut et relance économique
En plus de ses exigences sécuritaires, le chef de l’état nigérian, doit aussi faire face à de pressantes priorités économiques. La baisse des cours mondiaux du pétrole, qui est le pilier de l’économie nigériane le met une inconfortable situation, selon des analystes.
Sur ce point précis, la réponse faite à l’invitation de son homologue français, n’est pas fortuite.
Une centaine d’entreprises de l’Hexagone sont établies au Nigeria, première puissance économique du continent et près de 2000 entreprises y exportent leur savoir faire et leur produits. En plus le Nigeria, à l’avenir prévoit de développer de grands projets dans le domaine agricole, énergétiques et au niveau du transport et du commerce.
Selon des informations parvenues à Ouestafnews, le constructeur automobile français Peugeot va renforcer sa présence dans le pays, en plus de l’installation prochaine de son concurrent Renault. La célèbre chaine de distribution, Carrefour prévoit aussi l’ouverture de plusieurs grandes surfaces dans le pays. En dépit de la pauvreté qui frappe encore une grande majorité des 180 millions de nigérians, ce pays connaît une forte progression de sa classe moyenne. En marge de cette visite, il est aussi prévue une rencontre avec des membres du patronat français.