Dans une déclaration rendue publique le 8 octobre 2025 à Ouagadougou, un collectif d’avocats de plusieurs pays a dénoncé la détention « arbitraire et prolongée » de leur confrère, Me Guy Hervé Rommel Kam. Le collectif est composé d’avocats de plusieurs pays d’Afrique et d’Europe, dont le Tchad, le Niger, le Sénégal, le Mali, le Bénin, la France et les Comores.
Les signataires estiment que cette situation constitue une « violation flagrante » des droits de la défense et des garanties judiciaires. Ils appellent les autorités à « mettre fin sans délai à cette détention illégale ».
Le collectif souligne aussi que toutes les démarches auprès des autorités judiciaires pour obtenir sa libération sont restées sans effet. Selon lui, le maintien en prison de Me Kam persiste malgré l’annulation de sa mise en examen par la chambre de contrôle de l’instruction le 4 avril 2025.
Me Kam a été initialement arrêté le 24 janvier 2024 après un déplacement professionnel à Bobo-Dioulasso. Il avait été accusé de complot contre la sûreté de l’État et d’association de malfaiteurs, accusations contestées par ses avocats et infirmées par plusieurs décisions judiciaires. Il a été relâché temporairement en juillet 2024, avant d’être de nouveau arrêté et maintenu en détention malgré l’absence de charges légales, selon les médias locaux.
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