Lors de cette réunion le chef de l’Etat burkinabé, a invité les principaux protagonistes de la crise ivoirienne à ne pas « perdre de vue les défis qui restent à relever en termes organisationnel et sécuritaire avant le scrutin présidentiel ».
Un avertissement qui s’explique par les précédents ratés. Toutes les dates retenues antérieurement pour cette élection programmée plusieurs fois puis reportée depuis 2005, ont souvent été remises en question à la dernière minute par le pouvoir en place qui invoquait soit des conditions de sécurité insuffisantes ou encore des problèmes liés à l’organisation du vote.
Cette fois-ci, le communiqué final publié à l’issue de la rencontre de Ouagadougou et dont copie est parvenu à Ouestafnews, souligne les « importants acquis enregistrés par le processus électoral , qui permettent d’espérer enfin la tenue de la présidentielle à la date du 31 octobre 2010.
Selon le même document, une liste électorale définitive comportant plus de 5,7 millions d’électeurs a été « validée » et la Commission électorale indépendante (CEI) a arrêté le « chronogramme des étapes clés du processus électoral ».
Hormis le médiateur, la rencontre de Ouagadougou a rassemblé les principaux acteurs politiques ivoiriens membres du Cadre Permanent de Concertation (CPC, mis en place pour assurer le suivi des accords de Ouagadougou signé en mars 2007). Il s’agit notamment du président Laurent Gbagbo, du premier ministre Guillaume Soro, de l’ex-premier ministre et opposant Alassane Ouattara et de l’ancien chef d’Etat Henri Konan Bédié.
La présidentielle du 31 octobre 2010, si elle se tient, devrait mettre fin à près d’une décennie de crise politico-militaire qui a scindé la Côte d’Ivoire en deux, suite à une tentative avortée de destitution du président Gbabgo lancée par un mouvement rebelle (aujourd’hui les Forces Nouvelles) en septembre 2002.
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