Côte d’Ivoire : les Ivoiriens commémorent un an de « réconciliation » en pensant aux élections

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Par Ouestafnews

Cet anniversaire intervient à 4 mois exactement de la date prévue d’une élection présidentielle cruciale pour l’avenir du pays mais aussi des principaux acteurs politiques.
« Voici un an que nous nous sommes rassemblés ici pour la flamme de la paix », a déclaré le président Ivoirien Laurent Gbagbo dont les propos ont été retransmis par la télévision nationale ivoirienne (RTI, publique) captée à Ouestafnews.
Pour M. Gbagbo, le bilan est « positif » puisqu’il mène e pays « aux portes des élections », même si admet-il, « tout ne sera pas guéri, toutes les plaies ne seront pas cicatrisées.»
M. Gbagbo avait à ses côté l’essentiel des leaders politiques ivoiriens, qui seront ses probables principaux adversaires à la présidentielle : l’ancien président Henri Konan Bédié, l’ancien premier ministre Alassane Ouattara, et l’actuel Premier ministre Guillaume Soro, également leader de l’ex-rébellion.
« Il faut une norme à tout et l’élection présidentielle est la norme que nous nous sommes assignée avec nos amis de la communauté internationale », a ajouté le chef d’Etat ivoirien qui venait de boucler la veille une visite d’Etat fortement médiatisée au Burkina Faso.
Ce dernier pays, après avoir été accusé d’être le « parrain » de la rébellion qui avait éclaté en septembre 2002, a réussi à inverser les rôles et à jouer les médiateurs.
Le président du Faso Blaise Compaoré a, dans la foulée renoué, les liens qu’il entretenait avec le président Gbagbo du temps où celui-ci était encore dans l’opposition, liens qui s’étaient détériorés pendant les premières années de la crise.
Ce changement de rôle du Burkina Faso et de son président avait permis la signature le 4 Mars 2007 de l’Accord politique de Ouagadougou, dont le point culminant sera la présidentielle du 30 novembre.
Cette élection avait été maintes fois programmée puis reportée en raison de l’impossibilité de mener à bien les nombreux accords de paix signés antérieurement par les différents protagonistes de la crise dans diverses capitales en Afrique et hors du continent.

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