PAR OUESTAFNEWS
« Il arrive que nous ayons des problèmes dans certains pays, comme c’est le cas en ce moment en Côte d’Ivoire », a indiqué sous couvert de l’anonymat une source proche de la coopération allemande s’expliquant sur l’impérieuse nécessité par les récipiendaires des fonds allemands versés aux pays africains d’en faire un bon usage.
La Kfw (Banque Allemande de Développement) cherche à « récupérer » un montant global « de 300.000 euros » (plus de 196,5 millions) n’ayant pas été judicieusement utilisé par les bénéficiaires , selon la même source qui n’a toutefois pas précisé à quel secteur étaient ces destinés ces fonds ni les personnes ou institutions impliquées dans l’opération.
«Du fait que nous utilisons l’argent du contribuable allemand, nous sommes soumis à un contrôle strict, et toutes nos opération sont scrupuleusement auditées », a encore souligné ce haut responsable.
Selon des recherches effectuées par Ouestafnews, en 2006, la Deutsche Gesellschaft für Technische Zusammenarbeit (GTZ, agence d’exécution des projets de la coopération allemande) a affecté environ 3 millions d’euros (un peu moins de 2 milliards FCFA) à la mise en œuvre de divers projets en Côte d’Ivoire. Ces fonds « étaient essentiellement destinés à la lutte contre « le travail des enfants » et à la protection d’un parc national.
De son côté, la Kfw a dans le cadre de la coopération financière, effectué des décaissements pour des projets de construction d’environ 500 salles de classe et aussi dans le cadre de la lutte contre le VIH/SIDA.
Toutefois, il n’était pas possible d’établir un lien entre si les détournements étaient liés à ces différents financements ou à des opérations plus récentes.
La Kfw, qui travaille dans 43 pays africains, et ayant des bureaux locaux présente dans 17 de ces pays (dont cinq en Afrique de l’Ouest : Dakar, Bamako, Cotonou, Ouagadougou et Accra), est chargée de la gestion des fonds du gouvernement allemand destinés aux pays sous développés. En 2006, la Kfw a ainsi injecté plus de 280 millions d’euros, soit plus de 175 milliards de FCFA en Afrique.
Ces fonds proviennent essentiellement de l’Allemagne, mais aussi dans certains cas d’autres donateurs qui peuvent demander à l’institution d’administrer les fonds destinés à l’aide pour le compte de leurs Etats
Ce n’est pas la première fois que la Côte d ‘Ivoire est épinglée par les donateurs. En 1999, un autre détournement de fonds avait été découvert par l’Union européenne (U.E), sur un montant estimé entre 18 et 21 milliards FCFA, obligeant à l’époque l’U.E à suspendre ses financements en faveur de la Côte d’Ivoire.
La Kfw (Banque Allemande de Développement) cherche à « récupérer » un montant global « de 300.000 euros » (plus de 196,5 millions) n’ayant pas été judicieusement utilisé par les bénéficiaires , selon la même source qui n’a toutefois pas précisé à quel secteur étaient ces destinés ces fonds ni les personnes ou institutions impliquées dans l’opération.
«Du fait que nous utilisons l’argent du contribuable allemand, nous sommes soumis à un contrôle strict, et toutes nos opération sont scrupuleusement auditées », a encore souligné ce haut responsable.
Selon des recherches effectuées par Ouestafnews, en 2006, la Deutsche Gesellschaft für Technische Zusammenarbeit (GTZ, agence d’exécution des projets de la coopération allemande) a affecté environ 3 millions d’euros (un peu moins de 2 milliards FCFA) à la mise en œuvre de divers projets en Côte d’Ivoire. Ces fonds « étaient essentiellement destinés à la lutte contre « le travail des enfants » et à la protection d’un parc national.
De son côté, la Kfw a dans le cadre de la coopération financière, effectué des décaissements pour des projets de construction d’environ 500 salles de classe et aussi dans le cadre de la lutte contre le VIH/SIDA.
Toutefois, il n’était pas possible d’établir un lien entre si les détournements étaient liés à ces différents financements ou à des opérations plus récentes.
La Kfw, qui travaille dans 43 pays africains, et ayant des bureaux locaux présente dans 17 de ces pays (dont cinq en Afrique de l’Ouest : Dakar, Bamako, Cotonou, Ouagadougou et Accra), est chargée de la gestion des fonds du gouvernement allemand destinés aux pays sous développés. En 2006, la Kfw a ainsi injecté plus de 280 millions d’euros, soit plus de 175 milliards de FCFA en Afrique.
Ces fonds proviennent essentiellement de l’Allemagne, mais aussi dans certains cas d’autres donateurs qui peuvent demander à l’institution d’administrer les fonds destinés à l’aide pour le compte de leurs Etats
Ce n’est pas la première fois que la Côte d ‘Ivoire est épinglée par les donateurs. En 1999, un autre détournement de fonds avait été découvert par l’Union européenne (U.E), sur un montant estimé entre 18 et 21 milliards FCFA, obligeant à l’époque l’U.E à suspendre ses financements en faveur de la Côte d’Ivoire.
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