Par contre les taux les plus élevés sont observés à Cotonou avec (12 %), à Niamey Avec (11,38 %) et Bissau avec (11,83 %).
A Ouagadougou et à Bamako, les taux sont ressortis modérés avec respectivement (9,80 %) et (9,18%), précise le document.
Toutefois, la banque centrale espère que « l’accroissement des crédits intra-communautaires » et « l’influence croissante du marché financier régional » vont « contribuer à réduire les taux d’intérêts débiteurs » dans la sous région.
Les banques de l’Union sont souvent critiqué du fait de leur « maigre participation » au financement de l’économie sous régionale.
Lors d’un colloque tenu au mois de mai 2010 à Dakar, le gouverneur de la Bceao Philippe-Henri Dacoury-Tabley, faisait remarquer que dans les huit pays de l’Uemoa, les banques ne contribuent que pour moins de 20 % au financement de l’activité économique, contre des taux supérieurs à 70 % dans des pays tels que la Tunisie, le Cap Vert, le Maroc ou l’Ile Maurice.
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