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Echos de Can 2025  : les « Lions » de l’Atlas sans panache 

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Ils sont donnés favoris par tous les bookmakers à cette 37e édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN). Ils étaient notamment attendus tant par leurs supporters que par les observateurs. Les « Lions » de l’Atlas n’ont pas dérogé à la règle. Ils sont venus à bout des modestes « Coelacanthes » des Comores sur le score de 2 buts à 0 dans le match d’ouverture de l’édition 2025 de la Coupe d’Afrique des nations.

Mais Dieu que ce fut laborieux ! Et malgré l’arbitrage maison en faveur des sujets du jeune prince Moulay Hassan qui a représenté son père, le Roi Mohammed VI dont l’absence a plané sur la cérémonie d’ouverture de cette CAN que le royaume Chérifien accueille après celle de 1988. Les poulains de Walid Regragui n’ont pas réussi à faire d’une bouchée l’équipe des Iles Comores, comme l’ont prédit certains observateurs sportifs.

Début cauchemardesque

Le Maroc dans la peau de l’Ultra favori a balbutié son football mélangeant vitesse et précipitation au grand Dam de ses supporters massés en grand nombre (70 000 selon les estimations de la CAF) dans la bonbonnière du stade Prince Moulay Abdallah.

Peu inspiré en première période à l’image du penalty familial que l’arbitre congolais Jean-Jacques Ndala Ngambo leura généreusement accordé, lesMarocains vont, par le biais de Soufiane Rahimi vendanger cette occasion d’ouvrir le score.  Privant ainsi leurs supporters d’entonner une seconde fois An-našid Al-waṭani (l’hymne marocain) de la compétition après le couplet repris en chœur lors de la cérémonie d’ouverture.

Et comme un malheur ne vient jamais seul, Romain Saïss est contraint de céder sa place. Touché à la cuisse, le capitaine des « Lions » de l’Atlas est remplacé par son compatriote Jawad El Yamiq.

Début cauchemardesque pour une équipe qui court après un second sacre après celui de 1976 qui s’est tenue en Ethiopie du 29 février au 14 mars. Elle est pourtant donnée favorite parmi les favoris de cette compétition.

Lancé dans la compétition

A deux reprises, les joueurs marocains vont renvoyer l’excellent Yannick Pandor, le gardien de but comorien dans ses filets. Deux buts synonymes de victoire dès l’entame du tournoi. Deux réalisations qui permettent aux « Lions » de l’Atlas de se rassurer et de se lancer parfaitement dans cette compétition.

Affichant du coup ses intentions même si au regard du spectacle produit, il serait hasardeux d’affirmer sans prendre des gants, que le Maroc va réussir l’exploit de la Côte d’Ivoire qui s’était adjugée la coupe continentale lors de la dernière édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN).

Mais au-delà cette victoire sans panache et sans éclat des « Lions » de l’Atlas au détriment des « Coelacanthes », il faut noter que les Comores dont on ne vendait pas chère la peau, se sont battus avec les armes qui étaient les leurs.

Une équipe valeureuse mais qui a dû baisser pavillon par manque d’expérience et de profondeur du banc.   

En attendant l’entrée en lices des autres équipes du Groupe A, les « Lions » de l’Atlas confortent leur position et affiche leurs intentions même si la complète salade, oignons et tomates n’a pas eu un goût exquis.

FGB/fd


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