Insubmersibles Egyptiens ! Ils ont tremblé, transpiré mais jamais, ils n’ont rompu. Fidèles à leur réputation de redoutables conquérants.
Ballotés malgré leurs tentatives impressionnantes, par les braves Warriors du Zimbabwe dans ce match 1 de poule du groupe B, Mohamed Salah et ses coéquipiers se sont imposés au bout du suspense dans une rencontre spectaculaire.
Et pourtant la logique n’a pas été respectée, puisque ce sont les Zimbabwéens qui vont s’offrir le luxe d’ouvrir la marque à la 20e minute de la première mi-temps, face au géant d’Afrique, septuple vainqueur de la CAN. Une marge qui sera maintenue jusqu’à la période d’oxygénation.
Mo Salah le héros égyptien
Tel un phénix, il renait de ses cendres. Vomi et moqué outre atlantique, le Pharaon a démontré qu’il reste et demeure une plus-value pour sa sélection, mais surtout un footballeur exceptionnel. Et malgré une prestation en deçà de ses potentialités, c’est lui qui dans le temps additionnel, va crucifier l’infortuné gardien de but du Zimbabwe pour offrir les trois points à son équipe (2 – 1).
Auparavant, son coéquipier, l’avant-centre, Omar Marmoush avait permis d’égaliser à la 64’ sur une passe du défenseur Mohamed Hamdy.
Ce facteur X que beaucoup de sélectionneurs rêvent de posséder dans son groupe de 28, symbolise à lui seul, l’infrangibilité de l’Egypte dans cette compétition qui est la Coupe d’Afrique des nations (CAN).
Détenteurs de doubles records à savoir du nombre de participation (27) et celui du pays qui a le plus de trophées (7), les Pharaons du Nil quoi que n’étant pas le choix des bookmakers parmi les favoris, demeurent un épouvantail, capable de déjouer tous les pronostics pour s’adjuger le graal continental. Et si un éléphant a sa trompe, un Pharaon possède toujours ce charme envouteur et mortel. L’Afrique est prévenue.
Des « Aigles » sans serres
On les savait revanchards après la débâcle face à la Côte d’Ivoire en quart de finale de la CAN 2023. Ce que l’on oubliait, c’est qu’ils étaient fébriles et frileux. Incapables de conserver un score, même en étant en supériorité numérique. Toujours attendus mais jamais arrivés, les « Aigles » du Mali sont apparus une fois de plus sans leurs serres. Un handicap qui leur a été préjudiciable et qui confirme, si besoin en était, que cette équipe a encore du chemin à faire avant de porter une étoile sur son maillot.
Face à la modeste équipe de la Zambie qui n’a plus son lustre et son aura d’antan, le Mali a commencé sur des chapeaux de roue ouvrant même le score après avoir raté un penalty, avant de s’affaisser et de tomber sans ses éternels travers. A savoir, prendre un but dans les ultimes minutes du match.
Après le 89 : 17, place maintenant au 91 : 25
Des chiffres qui indiquent les temps de jeu, pendant lesquels, les équipes adverses reviennent au score face au Mali. Le premier face à la Côte d’Ivoire et le second face à la Zambie. La tradition est en marche.
Des situations de jeu qui démontrent que les Maliens ont un sérieux problème de mental mais aussi de concentration.
Il appartient à leur sélectionneur de corriger cet impair au risque de voir son équipe sombrer une fois de plus tout en créant la désillusion chez ses supporters. Ces derniers réclament toujours une étoile sur le maillot des planeurs diurnes sans que les trémolos de leurs larmes ne fassent effet sur Néné Dorgelès et ses coéquipiers.
Mais en conférence presse après match, le coach des « Aigles » le Belge Tom Saintfiet s’est attaqué à la Fifa accusant cette dernière de manque de considération envers la Can. Il s’offusque du fait que c’est à cause de la règle imposée par l’instance internationale du football de retenir les joueurs en club j’jusqu’à six jours du début de la Can, qu’il a perdu deux de ses cadres lors des derniers matchs en club. Il s’agit de Sikou Niakaté avec Braga et d’Hamari Traoré avec le Paris FC, tous blessés. Deux absences qui, selon lui, a affecté son équipe et son système.
Des garçons sud-africains aguerris
Après avoir manqué le coche lors de la précédente édition de la CAN. Compétition au cours de laquelle, ils ont remporté la médaille de bronze. Les Bafanas Bafanas ont renforcé leur confiance en soi en venant à bout de la volontaire et combative équipe des Palancas Negra de l’Angola sur le score de 2 buts à 1.
En effet les garçons venus du pays de Mandela, sont apparus dans leur premier match de la coupe d’Afrique des nations, aguerris et surtout volontaires et pleins de générosité dans l’effort physique.
Après ce match accompli, les joueurs de la nation arc-en-ciel se présentent ainsi en sérieux client de Dame coupe. Quitte à eux se donner toutes les chances pour être sur la plus haute marche du podium au soir du 18 janvier 2026.
FGB/fd
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