Par Ouestanews
Une partie de ces fonds, soit 40 milliards FCFA proviendra des institutions sous régionales ouest africaines, dont l’UEMOA elle-même ainsi que de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest et de la Banque Ouest africaine de développement, a expliqué Soumaïla Cissé, président de la Commission de l’UEMOA.
M. Cissée s’exprimait sur les antennes d’Africable, chaîne de télévision à vocation sous-régionale basée à Bamako.
Le reste du montant, soit 60 milliards, sera mobilisé grâce à d’autres partenaires, dont la Banque africaine de développement (BAD), l’agence des Nations unies pour l’Alimentation et l’agriculture (FAO), etc..
M. Cissé, qui a qualifié la situation au sein de l’espace UEMOA de « difficile » et de « préoccupante », s’est aussi inquiété de l’inflation galopante dans la sous région avec des taux qui vont de 3,5 à 8 %, selon les pays, bien au delà du seuil fixé par l’organisation sous régionale.
Depuis le début de cette année les pays de la sous-région sont tous confrontés à une montée en flèche des prix des denrées de première de nécessité, due en partie à la hausse des prix du pétrole et des céréales sur les marchés internationaux.
Des protestations « contre la vie chère » ont déjà eu lieu dans plusieurs pays et ont engendré des troubles dans certains de ceux-ci, comme le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire et le Sénégal.
Pour le président de la commission de l’UEMOA, qui a aussi annoncé des fonds de 300 milliards FCFA pour des solutions dans « le moyen terme », la situation actuelle constitue « une menace à la paix sociale.»
De son côté et face à la même crise, l’autre organisation sous –régionale, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO, 15 pays dont les 8 de l’UEMOA) a décidé d’inclure cette question dans l’agenda d’une réunion ministérielle prévue à Abuja début mai pour tenter de trouver des solutions.
M. Cissée s’exprimait sur les antennes d’Africable, chaîne de télévision à vocation sous-régionale basée à Bamako.
Le reste du montant, soit 60 milliards, sera mobilisé grâce à d’autres partenaires, dont la Banque africaine de développement (BAD), l’agence des Nations unies pour l’Alimentation et l’agriculture (FAO), etc..
M. Cissé, qui a qualifié la situation au sein de l’espace UEMOA de « difficile » et de « préoccupante », s’est aussi inquiété de l’inflation galopante dans la sous région avec des taux qui vont de 3,5 à 8 %, selon les pays, bien au delà du seuil fixé par l’organisation sous régionale.
Depuis le début de cette année les pays de la sous-région sont tous confrontés à une montée en flèche des prix des denrées de première de nécessité, due en partie à la hausse des prix du pétrole et des céréales sur les marchés internationaux.
Des protestations « contre la vie chère » ont déjà eu lieu dans plusieurs pays et ont engendré des troubles dans certains de ceux-ci, comme le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire et le Sénégal.
Pour le président de la commission de l’UEMOA, qui a aussi annoncé des fonds de 300 milliards FCFA pour des solutions dans « le moyen terme », la situation actuelle constitue « une menace à la paix sociale.»
De son côté et face à la même crise, l’autre organisation sous –régionale, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO, 15 pays dont les 8 de l’UEMOA) a décidé d’inclure cette question dans l’agenda d’une réunion ministérielle prévue à Abuja début mai pour tenter de trouver des solutions.
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