« L’essentiel de ce montant provient des royalties, et de l’impôt sur le revenu », a précisé, Mohammed Amin Adam, cité par l’agence de presse ghanéenne (GNA, officielle).
« Une part importante des recettes pétrolières a été investi à partir de 2012 dans des projets d’infrastructures routières à travers le pays mais elles ne sont toujours pas achevées», a déploré M. Amin Adam, appelant les Ghanéens, et plus particulièrement les médias et la société civile qui doivent selon lui jouer leur rôle de veille.
La commercialisation du pétrole au Ghana a débuté en décembre 2010, après des découverts faites en offshore trois ans plutôt. Cent mille barils sont exportés tous les jours. Une production qui selon le gouvernement ghanéen, devrait augmenter dans les prochaines années avec l’exploitation de nouveaux champs pétroliers à partir de 2016.
Au niveau des autorités, les derniers chiffres rendus publics en juin 2013, faisaient état d’un montant total de recettes de 1,4 milliard de dollars. Selon un décompte fait à l’époque par le ministre de l’Energie, Armand kofi Buah, 444,12 millions de dollars ont été perçus en 2011, 541 millions en 2012 et 422, 76 en juin 2013.
En 2011, un consensus a été trouvé en ce qui concerne la gestion équitable de la manne pétrolière dans un pays qui jusqu’ici ne dépendait que de la production de cacao et de l’exploitation de l’or. S’inspirant du modèle norvégien, le parlement avait voté une loi sur la répartition des revenus pétroliers qui accorde 70% au budget national, 20% dévolu à un fonds de stabilisation et le reste « réservé aux générations futures ».
Toutefois, le Ghana fait actuellement face à de grandes difficultés économiques, marquées par la faiblesse de la monnaie locale, le cedi en chute continue face au dollar et une inflation galopante qui se répercute lourdement sur le coût de la vie.
Voulez-vous réagir à cet article ou nous signaler une erreur ? Envoyez-nous un message à info(at)ouestaf.com.