A titre d’exemple, en 2008 le montant total des échanges commerciaux entre le Sénégal et la Malaisie n’était que de 15 millions de dollars (plus de 6,8 milliards FCFA), selon des chiffres fournis par Bernama (Agence de presse officielle de la Malaisie) et confirmés de source diplomatique à Dakar.
Les premiers mois de 2009 ont vu ce chiffre connaître une hausse de 24 %, résultat de l’offensive lancée par la Malaisie pour booster ses échanges avec les pays africains, selon les mêmes sources.
« Il est de la responsabilité de chacun des deux pays de faire des efforts en vue d’intensifier les relations commerciales », a affirmé dans un entretien exclusif à Ouestafnews Mme Dato’ Jamaiyah M. Yosof, ambassadeur de Malaisie à Dakar également accréditée au Burkina Faso, au Cap Vert, en Gambie et au Mali.
« Nos marchés traditionnels sont saturés et nous sommes à la recherche de nouveaux partenaires, particulièrement en Afrique francophone», a ajouté la diplomate qui souligne néanmoins les difficultés liées « à la distance, à la langue et aux expériences avortées» de ses compatriotes qui ont antérieurement tenté de faire des affaires dans cette partie de l’Afrique.
Jusqu’à une date relativement récente, la Malaisie commerçait surtout avec ses voisins asiatiques d’abord, les Etats-Unis et l’Europe ensuite.
Aujourd’hui, elle veut, à travers les investissements et les échanges commerciaux, renforcer sa présence en Afrique, continent devenu le nouveau champ de bataille des grandes puissances commerciales du monde.
Hormis la Gambie, pays anglophone avec qui la Malaisie siège au Commonwealth (club de nations regroupant essentiellement la Grande Bretagne et ses anciennes colonies) depuis les indépendances, l’essentiel des pays que couvre la représentation diplomatique malaisienne à Dakar ont des relations assez récentes avec ce pays asiatique, aujourd’hui 20ème puissance commerciale du monde.
L’ambassade à Dakar qui couvre les 5 pays cités n’a été ouverte qu’en 1992.
«Nous sommes engagés dans la coopération Sud-Sud (…) nous avons beaucoup de choses en commun», a expliqué l’ambassadeur.
Cet intérêt de la Malaisie pour les relations Sud-Sud date de l’ère Mahathir Bin Mohamed, ex-premier ministre malaisien de 1981 à 2003, connu pour ses positions tiers-mondistes.
Surtout connue en Afrique de l’ouest pour son huile de palme, la Malaisie veut à présent diversifier ses exportations vers cette partie de l’Afrique et veut y promouvoir d’autres produits, allant des meubles de maison aux produits manufacturés, notamment dans le domaine de l’électronique et de l’électroménager, mais aussi de la finance.
Pour ce qui est des importations, le coton (produit au Mali, au Burkina et dans une moindre mesure au Sénégal) intéresse les Malaisiens, qui veulent utiliser Dakar comme base pour pénétrer le marché de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (Uemoa, huit pays).
Selon l’ambassadeur à Dakar, la diplomatie malaisienne s’appuie principalement sur un programme d’assistance technique dans des domaines telle que l’agriculture ou encore l’éducation et la formation qui devraient permettre de renforcer la coopération entre son pays et les pays africains.
Chaque année entre 20 et 30 stagiaires ou étudiants provenant des 5 pays d’Afrique de l’Ouest cités plus haut sont ainsi envoyés en Malaisie, et des experts malaisiens sont envoyés sur le terrain en Afrique.
« Nous avons des expériences et un savoir à partager», affirme la diplomate qui ne manque pas de rappeler qu’il y a 50 ans (au moment de l’indépendance) son pays avait 50 % de taux de pauvreté et qu’aujourd’hui ce chiffre a chuté à 5%.
Le prochain objectif de la représentation diplomatique à Dakar dans le cadre de son offensive ouest africaine : réussir à mobiliser au moins une trentaine de participants en provenance des 5 pays qu’elle couvre pour aller à la prochaine grande foire internationale prévue à Kuala Lumpur du 10 au 12 novembre prochain.
Les premiers mois de 2009 ont vu ce chiffre connaître une hausse de 24 %, résultat de l’offensive lancée par la Malaisie pour booster ses échanges avec les pays africains, selon les mêmes sources.
« Il est de la responsabilité de chacun des deux pays de faire des efforts en vue d’intensifier les relations commerciales », a affirmé dans un entretien exclusif à Ouestafnews Mme Dato’ Jamaiyah M. Yosof, ambassadeur de Malaisie à Dakar également accréditée au Burkina Faso, au Cap Vert, en Gambie et au Mali.
« Nos marchés traditionnels sont saturés et nous sommes à la recherche de nouveaux partenaires, particulièrement en Afrique francophone», a ajouté la diplomate qui souligne néanmoins les difficultés liées « à la distance, à la langue et aux expériences avortées» de ses compatriotes qui ont antérieurement tenté de faire des affaires dans cette partie de l’Afrique.
Jusqu’à une date relativement récente, la Malaisie commerçait surtout avec ses voisins asiatiques d’abord, les Etats-Unis et l’Europe ensuite.
Aujourd’hui, elle veut, à travers les investissements et les échanges commerciaux, renforcer sa présence en Afrique, continent devenu le nouveau champ de bataille des grandes puissances commerciales du monde.
Hormis la Gambie, pays anglophone avec qui la Malaisie siège au Commonwealth (club de nations regroupant essentiellement la Grande Bretagne et ses anciennes colonies) depuis les indépendances, l’essentiel des pays que couvre la représentation diplomatique malaisienne à Dakar ont des relations assez récentes avec ce pays asiatique, aujourd’hui 20ème puissance commerciale du monde.
L’ambassade à Dakar qui couvre les 5 pays cités n’a été ouverte qu’en 1992.
«Nous sommes engagés dans la coopération Sud-Sud (…) nous avons beaucoup de choses en commun», a expliqué l’ambassadeur.
Cet intérêt de la Malaisie pour les relations Sud-Sud date de l’ère Mahathir Bin Mohamed, ex-premier ministre malaisien de 1981 à 2003, connu pour ses positions tiers-mondistes.
Surtout connue en Afrique de l’ouest pour son huile de palme, la Malaisie veut à présent diversifier ses exportations vers cette partie de l’Afrique et veut y promouvoir d’autres produits, allant des meubles de maison aux produits manufacturés, notamment dans le domaine de l’électronique et de l’électroménager, mais aussi de la finance.
Pour ce qui est des importations, le coton (produit au Mali, au Burkina et dans une moindre mesure au Sénégal) intéresse les Malaisiens, qui veulent utiliser Dakar comme base pour pénétrer le marché de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (Uemoa, huit pays).
Selon l’ambassadeur à Dakar, la diplomatie malaisienne s’appuie principalement sur un programme d’assistance technique dans des domaines telle que l’agriculture ou encore l’éducation et la formation qui devraient permettre de renforcer la coopération entre son pays et les pays africains.
Chaque année entre 20 et 30 stagiaires ou étudiants provenant des 5 pays d’Afrique de l’Ouest cités plus haut sont ainsi envoyés en Malaisie, et des experts malaisiens sont envoyés sur le terrain en Afrique.
« Nous avons des expériences et un savoir à partager», affirme la diplomate qui ne manque pas de rappeler qu’il y a 50 ans (au moment de l’indépendance) son pays avait 50 % de taux de pauvreté et qu’aujourd’hui ce chiffre a chuté à 5%.
Le prochain objectif de la représentation diplomatique à Dakar dans le cadre de son offensive ouest africaine : réussir à mobiliser au moins une trentaine de participants en provenance des 5 pays qu’elle couvre pour aller à la prochaine grande foire internationale prévue à Kuala Lumpur du 10 au 12 novembre prochain.
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