Le faible taux d’inscription aux listes électorales et le faible taux de participation attendu au scrutin, risquent de ternir la victoire du candidat du parti au pouvoir.
Quelque 3,2 millions se sont inscrits à ce scrutin « sur un potentiel électoral de plus de (7) sept millions », rappelait le quotidien privé Le Pays à la veille su scrutin, pour rendre compte de la défection de la population vis-à-vis d’un scrutins où les jeux étaient déjà faits.
« Présidentielle burkinabè, C’es trop calme », se désolait de son côté, le site d’information Fasozine pour qui le scrutin présidentiel au Burkina-Faso « n’aura pas connu le même piquant que dans les pays voisins», allusion nette à la Côte d’Ivoire et à la Guinée, deux autres pays ouest africains, qui vivent en ce moment même de vives tensions liées au choix de leurs futurs présidents dans des scrutins âprement disputé.
Outre le sortant Compaoré et l‘opposant Sankara, cinq autres candidats étaient en lice : Hama Arba Diallo, Maxime Kaboré, Boukary Kaboré dit « Le Lion », François Kaboré et Emile Pargui Paré. Pour l’essentiel ces candidats sont relativement peu connus au-delà des frontières de leur pays.
En reprenant son fauteuil à l’issue de cette présidentielle, Blaise Compaoré, s’aligne sur la liste des chefs d’Etats africains qui s’éternisent au pouvoir. Il y avait accédé il y a 23 ans après avoir assassiné son « ami » et ancien frère d’arme, le président Thomas Sankara.
Depuis Compaoré a quitté l’armée pour former un parti politique le CDP (Congrès pour la démocratie et le progrès), à la tête duquel il a remporté tous les scrutins présidentiels organisés sous son magistère en 1991, 1998, et 2005.
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