”Nous voulons un Etat fédéral pour mettre fin au racisme et à la manière de gérer les ressources. Le problème en Mauritanie est un problème de racisme et de cohésion”, a dit Abdoulaye Diop, membre de SOS Réfugiés, interrogé par la radio privée sénégalaise RFM.
”Il faut que la communauté internationale prenne ses responsabilités pour l’instauration de la démocratie en Mauritanie. La démocratie n’est pas l’affaire des militaires mais celle du peuple”, a estimé M. Diop, en réaction au coup d’Etat militaire qui a renversé le 6 août, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, président démocratiquement élu de la Mauritanie.
Plusieurs réfugiés négro-mauritaniens se sont installées le long de la frontière avec le Sénégal, depuis le conflit qui avait opposé les deux pays en avril 1989, et qui avait servi de prétexte au pouvoir Maure pour se débarrasser des communautés négro-africaines.
La Mauritanie, République islamique, a officiellement banni l’esclavage en 1981, mais de graves problèmes de ségrégation et d’intégration y subsistent.
La communauté des "haraatine" (anciens escalves des maures blancs) peine à s’affranchir de manière définitive et à retrouver tous ses droits en dépit de la nouvelle législation.
Les autres communautés négro-africaines (essentiellement pulaar, soninké et wolof) peinent également à être acceptées par les maures qui contrôlent le pouvoir, l’armée et l’administration.
Les évènements de 1989 ont exacerbés cette situation, lorsque des dizaines de millers de négro africains ont été spoliés de leur terres le long de la vallée du fleuve Sénégal et exclus de leur pays.
Une opération de retour de ces réfugiés avait eté entamé avec le régime déchu du président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, mais les résultats n’ont pas été à la hauteur des attentes des milliers de réfugiés.
”Il faut que la communauté internationale prenne ses responsabilités pour l’instauration de la démocratie en Mauritanie. La démocratie n’est pas l’affaire des militaires mais celle du peuple”, a estimé M. Diop, en réaction au coup d’Etat militaire qui a renversé le 6 août, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, président démocratiquement élu de la Mauritanie.
Plusieurs réfugiés négro-mauritaniens se sont installées le long de la frontière avec le Sénégal, depuis le conflit qui avait opposé les deux pays en avril 1989, et qui avait servi de prétexte au pouvoir Maure pour se débarrasser des communautés négro-africaines.
La Mauritanie, République islamique, a officiellement banni l’esclavage en 1981, mais de graves problèmes de ségrégation et d’intégration y subsistent.
La communauté des "haraatine" (anciens escalves des maures blancs) peine à s’affranchir de manière définitive et à retrouver tous ses droits en dépit de la nouvelle législation.
Les autres communautés négro-africaines (essentiellement pulaar, soninké et wolof) peinent également à être acceptées par les maures qui contrôlent le pouvoir, l’armée et l’administration.
Les évènements de 1989 ont exacerbés cette situation, lorsque des dizaines de millers de négro africains ont été spoliés de leur terres le long de la vallée du fleuve Sénégal et exclus de leur pays.
Une opération de retour de ces réfugiés avait eté entamé avec le régime déchu du président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, mais les résultats n’ont pas été à la hauteur des attentes des milliers de réfugiés.
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