Ces sanctions, décidées le 16 octobre portent sur « des restrictions de voyage à destination des Etats Unis contre certains membres de la junte militaire et du gouvernement », affirme un communiqué du Département d’Etat américain transmis à Ouestafnews.
Les sanctions concernent également « d’autres individus qui soutiennent les politiques et les actions qui peuvent entraver le retour à l’ordre constitutionnel ».
Après l’éviction du président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, le général Mohamed Ould Abdel Aziz, le principal auteur du putsch, avait mis en place un Haut Conseil d’Etat (HCE) pour diriger le pays ainsi qu’un gouvernement à la tête duquel il avait nommé un diplomate, Moulaye Mohamed Ould Laghdaf.
Dès les premiers jours après le putsch, Washington avait annoncé la suspension de son aide à la Mauritanie et menacé, quelques semaines plus tard, d’imposer des sanctions « ciblées » contre les autorités militaires à l’origine du coup d’Etat.
Ces nouvelles autorités, qui persistent à rester au pouvoir à Nouakchott, font déjà face à plusieurs critiques et sanctions, surtout diplomatiques, de la part de l’Union Africaine, de l’Union Européenne de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), ainsi que des Etats-Unis qui demandent tous un retour à « l’ordre constitutionnel ».
A l’intérieur du pays aussi des forces politiques et sociales s’opposent ouvertement au putsch.
Ainsi, un Front national pour la défense de la démocratie (FNDD) a été mis en place qui refuse de reconnaître le nouveau régime et se bat depuis pour exiger un retour à l’ordre constitutionnel.
La Mauritanie avait connu en 2007 une transition jugée « réussie » vers la démocratie avec l’élection du président Ould Abdallahi et le départ des militaires dirigés à l’époque par le président Ely Mohamed Ould Vall.
Les sanctions concernent également « d’autres individus qui soutiennent les politiques et les actions qui peuvent entraver le retour à l’ordre constitutionnel ».
Après l’éviction du président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, le général Mohamed Ould Abdel Aziz, le principal auteur du putsch, avait mis en place un Haut Conseil d’Etat (HCE) pour diriger le pays ainsi qu’un gouvernement à la tête duquel il avait nommé un diplomate, Moulaye Mohamed Ould Laghdaf.
Dès les premiers jours après le putsch, Washington avait annoncé la suspension de son aide à la Mauritanie et menacé, quelques semaines plus tard, d’imposer des sanctions « ciblées » contre les autorités militaires à l’origine du coup d’Etat.
Ces nouvelles autorités, qui persistent à rester au pouvoir à Nouakchott, font déjà face à plusieurs critiques et sanctions, surtout diplomatiques, de la part de l’Union Africaine, de l’Union Européenne de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), ainsi que des Etats-Unis qui demandent tous un retour à « l’ordre constitutionnel ».
A l’intérieur du pays aussi des forces politiques et sociales s’opposent ouvertement au putsch.
Ainsi, un Front national pour la défense de la démocratie (FNDD) a été mis en place qui refuse de reconnaître le nouveau régime et se bat depuis pour exiger un retour à l’ordre constitutionnel.
La Mauritanie avait connu en 2007 une transition jugée « réussie » vers la démocratie avec l’élection du président Ould Abdallahi et le départ des militaires dirigés à l’époque par le président Ely Mohamed Ould Vall.
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