Dans sa lettre adressée à différentes institutions du pays ainsi qu’aux organes de presse, M. Diallo rappelle que « le rôle du journaliste est de collecter, traiter et diffuser l’information. En contre partie il bénéficie d’un salaire que son employeur a l’obligation de lui assurer ».
« Toute autre forme de rémunération, peut être assimilée à une corruption », souligne par ailleurs l’auteur de la lettre.
Dans plusieurs pays de la sous région ouest africaine, certains journalistes peu scrupuleux vivent de ces « gratifications » connues sous diverses appellations d’un pays à l’autre.
Tout récemment, un scandale a éclaboussé la presse nigérienne lorsqu’un journaliste a cru bon de dénigrer dans son organe de presse les organisateurs d’une manifestation politique pour n’avoir pas perçu cette gratification.
Après avoir entendu les deux parties incriminées dans l’affaire, l’Observatoire nigérien indépendant des Médias pour l’éthique et la déontologie, avait par décision rendue le 1er septembre 2010 condamné l’organe de presse (Le Capital) et son directeur de publication, en leur rappelant que la perception de ces « gratifications » ne sont aucunement un droit et n’honorent pas la profession.
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