Le Nigeria, le Ghana, le Sénégal et le Togo sont sur la liste de la SAA pour abriter le hub, et les études de faisabilité seront achevées dans un délai de six à douze mois, a fait savoir Monwabisi Kalawe.
« Nous prévoyons un hub pour le transport de passagers et de cargo, il y a beaucoup de déplacements entre l’Afrique de l’ouest et les Etats-Unis et l’Asie », a ajouté le patron de SAA.
Le principe du hub consiste à installer une forte présence de ses services dans un pays étrangers et à partir de là conquérir de nouvelles destinations. La compagnie éthiopienne, Ethiopian Airlines, qui a devancé SAA sur ce terrain a pris ses quartiers au Togo, en septembre 2013, pays qui lui permet désormais de desservir le Brésil et l’Amérique latine à partir de l’Afrique de l’Ouest.
Avec 15 pays et 300 millions d’habitants, en plus de sa position géographique idéale, mais ne disposant pas de grand transporteur aérien fiable, l’Afrique de l’ouest est le lieu de toutes les batailles pour les acteurs du transport aérien.
Les compagnies est-africaines, européennes et asiatiques se disputent âprement ce marché ouest africain, qui ne dispose plus de transporteur de renom depuis la disparition de la panafricaine Air Afrique. Mal servi par les pays de la zone qui sont incapables d’avoir une politique et une stratégie durable en matière de transport aérien, ce ciel ouest africain reste très convoité.
Les différentes compagnies nationales crées depuis la faillite d’Air Afrique sont pour la plupart sous la menace de la faillite du fait de leur lourd endettement. Même le Nigeria, pays le plus riche peine à mettre en place une compagnie nationale depuis la faillite en 2003 de Nigeria Airways.
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