M. Njie a fait savoir que les experts sont en train de réfléchir sur le cadre légal de réalisation du projet qui devrait améliorer la circulation des personnes et des biens sur le corridor.
« La Cedeao et les partenaires au développement sont les parties prenantes. 75% de nos échanges commerciaux s’effectuent à travers ce corridor », a-t-il encore dit.
Les travaux de construction de l’autoroute devraient démarrer en 2014 et s’étaler sur 24 mois.
Les ministres en charge des Infrastructures routières, des Finances et de la Justice du Nigeria, du Bénin, du Togo, du Ghana et de la Côte d’Ivoire se réuniront prochainement pour discuter du projet, selon la Nan.
Le manque d’infrastructures routières adéquates a souvent été cité parmi les principaux obstacles à l’intégration économique du continent et à la promotion des échanges intra-africains.
Profitant d’une conjoncture économique internationale qui leur est assez favorable depuis plus d’une décennie, nombre d’Etats africains se sont lancés dans de grands projets d’infrastructures routières, portuaires et aéroportuaires, des secteurs dans lequel le retard de l’Afrique reste criard.
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