Les chefs d’Etat de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) ont appelé la junte militaire au pouvoir au Burkina Faso, depuis le 24 janvier, à mettre en place les organes de transition et adopter un chronogramme électoral pour favoriser un retour à l’ordre constitutionnel.
Les Chefs d’Etat ont « instruit la Commission de la Cedeao à maintenir le contact avec les nouvelles autorités, à travers la mise en place de mécanismes de suivi auxquels seront associés l’Union africaine et les Nations unies, dans le but d’accompagner la Transition », souligne le communiqué publié à l’issue d’un sommet extraordinaire de l’organisation sur la situation politique au Burkina Faso, en Guinée et au Mali.
La Cedeao a également exigé la libération « sans condition » du président Roch Marc Christian Kaboré sous peine de nouvelles sanctions. Le 28 janvier, la Cedeao a suspendu le Burkina Faso de ces instances. L’Union africaine (Ua) a également suspendu le pays de toutes ses activités jusqu’à un retour « de l’ordre constitutionnel ».