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Côte d’Ivoire : plus d’un demi milliards FCFA pour l’exploitation du fer

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Les Indiens sont, au même titre que les Chinois, engagés dans la course aux investissements en Afrique, et notamment dans le secteur minier. Le contrôle de ce secteur suscite une compétition farouche entre compagnies occidentales et les nouveaux venus asiatiques.

Les travaux ont commencé depuis le 15 avril 2010 et sont dans la phase de prospection « marquée essentiellement par des forages, relevés de tests et d’échantillons et des études de faisabilité », a indiqué Thomas Cherian lors d’une cérémonie en présence d’un groupe de journalistes.

« Cette étape durera un an (..). Et si les résultats sont bons, les autres vont se mettre en place », a affirmé M. Cherian qui a promis de nouveaux emplois et des « pôles de développement ».

Le président du Conseil général de Man Siki Blon Blaise s’est de son côté appesanti « sur la nécessité de la prise en compte des préoccupations des populations riveraines des zones d’exploitation du fer ».

Cette question devenue très sensible oppose souvent les acteurs du secteur minier, notamment les grosses multinationales, et les populations des zones riches en ressources minières dans plusieurs pays africains.

M Blon Blaise a ainsi invité les responsables de Tata Steel « à respecter leurs engagements et à s’investir dans les travaux de construction et de réhabilitation des écoles, centres de santé et routes » au bénéfice des populations riveraines.

Selon les experts les réserves de fer dans l’ouest montagneux ivoirien sont estimées à 1 milliard de tonnes, avec une teneur de 40 %.

Selon les prévisions de la compagnie, ce sont les aciéries du groupe Tata aux Pays-Bas et en Grande-Bretagne qui accueilleront le fer ivoirien dès l’entrée en exploitation de la mine.

Tata Steel Côte d’Ivoire SA est le fruit d’une joint-venture conclue entre la Société pour le développement des mines en Côte d’Ivoire (Sodemi) et le géant indien de l’acier Tata, afin d’exploiter le minerai de fer du mont Nimba, dans l’ouest du pays.

TSCI est détenu à 75 % par le groupe Tata et à 25 % par la Sodemi, selon le contrat de partage signé le 11 décembre 2007 entre l’État de Côte d’Ivoire et Tata Steel.

Les réserves du Mont Nimba sont estimées à 1 milliard de tonnes, avec une teneur de 40 %. Ce sont les aciéries du groupe Tata aux Pays-Bas et en Grande-Bretagne qui accueilleront le fer ivoirien dès l’entrée en exploitation de la mine, prévue en 2010.

Outre la côte d’Ivoire, le groupe Tata est aussi présent au Sénégal où il a installé une unité de montage de véhicules à Thiès, 70 km à l’Est de Dakar.

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