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Inondations : Niger et Sénégal sous les eaux, des dizaines de morts

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Au Niger, les eaux pluviales ont occasionné la crue du fleuve Niger et les autorités font état de 52 morts et de 55.840 ménages sinistrés dans le pays.

« Outre les centaines de milliers de personnes sinistrées, les inondations ont provoqué d’importants dommages sur les infrastructures sanitaires, scolaires, hydrauliques, agricoles pour le moins inestimables à ce jour », a indiqué le ministre d’Etat nigérien Abdou Labo, cité par le site internet de la Primature nigérienne.

L’alerte a aussi été sonnée concernant l’irruption probable de maladies telles que le choléra du fait de la « promiscuité » dans les camps d’accueil des personnes sinistrées.

Le Comité national de lutte contre les inondations dirigé par le Premier ministre, Brigi Rafini, évalue les besoins financiers à 6 milliards de FCFA afin de couvrir la prise en charge de tous les sinistrés.

Au Sénégal, la presse dresse un bilan total de 18 morts, victimes des fortes pluies tombés. Dans la nuit du samedi 25 au dimanche 26 août 2012, la capitale Dakar a vu la plupart de ses quartiers inondés par 156 mm de pluie, selon des chiffres communiqués par la météo nationale qui parle de « fait exceptionnel ».

Le chef du Service météo à l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (Anacim) Mamina Camara, cité par l’Agence de presse sénégalaise (Aps) annonçait une poursuite de ces précipitations jusqu’à la mi-septembre 2012.

Face à l’ampleur des dégâts, qui ont fait pas moins de cinq morts en un week-end, les autorités ont mis en branle le plan d’Organisation des secours (Orsec), mais dont le manque d’efficacité est décrié par beaucoup de Sénégalais, sur internet et sur le réseau social Facebook notamment.

Pour faire face à ce fléau récurrent des inondations qui incommodent des millier de Sénégalais depuis des années, les autorités sénégalaises ont annoncé la signature le 24 août 2012 d’un accord de financement de 28 milliards FCFA avec la Banque mondiale.

Faute d’assainissement et d’aménagement du territoire adéquats, les grandes villes ouest africaines, soumises en plus à une forte poussé démographique connaissent de plus en plus des problèmes liées à l’évacuation des eaux de pluie. A l’irresponsabilité et à l’insouciance des gouvernants, s’est greffé un incivisme notoire qui a anéanti les maigres efforts déployés dans la mise en place d’infrastructures urbaines pour faire face au fléau. Durant ces cinq dernières années, plusieurs pays de la sous région (Ghana, Côte d’ivoire, Bénin, Togo, Nigeria, etc) ont tour a tour été touchés de manière tragique.


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